Et oui! Pour la troisième et quatrième fois, nous sommes parvenus à brûler la garniture du gros oeuf vert. Voici comment cela s'est produit...
La troisième fois, le fiancé avait invité un ami à souper et, pour l'impressionner, il a décidé de lui faire du filet de boeuf sur le gros oeuf. Il a donc fait chauffer la chose à plus de 600 °F, ce qu'il fit sans difficulté aucune. Mais voilà, au moment de mettre les steaks sur la grille, le fiancé a oublié la règle élémentaire des têtes d'oeuf: si ça chauffe à plus de 400 °F, quand on ouvre, il faut d'abord soulever légèrement le couvercle, afin d'éviter une explosion ovoïde... Ce qu'il ne fit pas. En ouvrant tout grand le couvercle, il a été envahi par les flammes, ciel d'enfer, qui lui ont roussi (décidément...) les poils du bras, mais qui ont également atteint la garniture, surtout à l'arrière de l'oeuf. Résultat, avec le restant de garniture que nous avions, nous avons réparé la partie endommagée.
Mais tout n'allait pas se terminer là, avec cette histoire de garniture. Eh! que non! Il me prit l'idée, un soir où ma chère maman était invitée, de l'impressionner avec mon gros oeuf vert et de faire pas un, mais deux poulets grillés, que je farcis d'abord, non pas dans le trou mais sous la peau, avec du fromage de chèvre et une gremolata à la lime et au citron. Pur délice, direz-vous, et vous avez raison. Toutefois, j'avais omis un détail : le fromage, ça fond! Et quand ça tombe dans un four chauffé à 350 °F, sur une plaque de cuisson indirecte... ça brûle! Et pas à peu près! Même en prenant soin d'ouvrir le gros oeuf vert le plus délicatement du monde, les torts furent irréparables: brûlée, la garniture? Calcinée, la garniture!
Après avoir passé une autre heure d'un bel après-midi d'été où j'aurais largement préféré être dans ma piscine pendant que cuisaient mes côtes levées (on y reviendra), j'ai pris ma décision: fini, f-i fi, n-i ni, les garnitures. D'abord, l'oeuf garde très bien sa température, même très basse, sans. Ensuite, sans garniture, les deux morceaux sont parfaitement alignés. Finalement, cet accoeufssoire est totalement inutile. Pour nous, en tout cas.
Il nous faudra désormais refermer l'oeuf avec un peu plus de délicatement, mais si vous saviez comment on en prend soin, de notre oeuf...
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