mardi 30 mars 2010

Suite de la saga de la garniture

Pas de cuisine sur l’oeuf, ce soir : j’ai commencé le remplacement de la garniture que j’ai malencontreusement brûlée.

Le matin, en revenant d’aller reconduire les enfants à la garderie, petit arrêt chez mon détaillant pour ramasser ma garniture. J’en profite pour échanger ma housse à oeuf simple pour une housse à oeuf avec table. On ne rit plus. Le soir, en allant chercher les enfants à la garderie, petit arrêt au BMR pour ramasser, selon les consignes de la gentille Debbie de Big Green Canada, de l’acétone et du silicone haute température... et, juste avant la sortie, un petit grattoir en plastique qui me signale qu’il fera des merveilles.

Au retour, congé de souper. « Les enfants, vous pouvez manger ce que vous voulez ce soir, tant que ça reste santé! » Ils sont ravis, vous vous en doutez, et passeront la soirée à s’empiffrer de fraises, de yogourt, de muffins maison, de noix, de fromage et de thon en conserve. Avec un coeur en chocolat noir à teneur de 70 % de cacao pour dessert. Le bonheur, tandis que je me suis contenté d’un plat de pâte avec un mélange de sauce fromage orange fluo... ça vous dit quelque chose? Agrémenté d’une boîte de thon, c’est presque passable...

Alors, je m’installe avec mes gants en latex, ma guenille qui finira à la poubelle, mon acétone, mon petit grattoir et mon gros oeuf vert tout grand ouvert. C’est franchement dégueulasse. La garniture a arraché par endroits, et par ailleurs c’est plein de morceaux de caoutchouc, de poils et de gomme. Mais bon. On va arranger tout ça.

Je prends donc l’acétone, je la verse sur la guenille, et je frotte sur le contour de mon oeuf. Vous imaginez que ce fut presque magique, hein? Enfin, pas tout à fait. En frottant avec la guenille, je suis parvenue à retirer la garniture en tant que telle, mais pour ce qui est de la colle... Il m’a fallu plusieurs applications d’acétone, et une bonne dose de grattage. Mais bon, en vingt minutes à peine, c’était terminé, et je suis plutôt fière du résultat :

Mon intention était de poursuivre avec le silicone, mais mon fiancé m’a convaincue qu’il faisait trop froid et que ça ne collerait pas. De toute façon, il commençait à faire noir et, oui, j’avais les doigts gelés sous mes petits gants de latex. J’ai donc refermé le gros oeuf vert, très, mais très délicatement, et je suis rentrée.

Demain : la pose de la garniture!


Ajout (demain) : Après vérification, le fiancé avait tort. On peut poser le silicone à une température allant jusqu’à -65 °C... Umph. Ça m’apprendra à me fier à autre chose qu’aux instructions sur la boîte (que je n’avais pas lues, au demeurant).

Impressionnant!

Ça y est! J’ai fait mon premier poulet sur le gros oeuf vert. Et, encore plus qu’avec le filet de boeuf, j’ai compris!

En effet, j’ai enfin compris ce qui est si extraordinaire à propos du gros oeuf vert : j’ai mangé hier le poulet le plus juteux, le plus au point, le plus savoureux que je n’avais jamais mangé. Oubliez le St-Hubert barbecue, pout-pout-pout, maintenant, le poulet, je le fais chez moi. Je n’en revenais tout simplement pas. Qu’une roeufcette d’une simplité aussi ahurissante soit aussi succulente dépasse l’entendement.

J’ai emprunté diverses techniques... Celle de Raichlen pour insérer la marinade sous la peau, celle sur la boîte de mon support à poulet pour la bière et, enfin, ma propre créativité pour faire ma belle tête de poulet. J’ai accompagné le tout de carottes grillées, que j’aurais dû mettre à l’oeuf une dizaine de minutes seulement après y avoir mis le poulet - elles étaient encore un peu trop craquantes, ce qui ne convenait pas trop au plat de résistance. C’était malgré tout délicieux... même les enfants ont aimé!

Ah! et sur l’image, les carottes ne sont pas brûlées : c’étaient des carottes noires...

lundi 29 mars 2010

Diner pour une: je vais avoir besoin d'un petit oeuf vert!

Le gros oeuf vert, contrairement à ce que son nom affirme, vient en différentes tailles:
  • Extragros : grille de 24 po
  • Gros : grille de 18 po (le mien)
  • Moyen : grille de 15 po
  • Petit : grille de 13 po
  • Mini : grille de 9½ po
Je me suis procurée le gros oeuf vert, mais ce midi, jʼai réalisé que jʼaurais également dû mʼacheter un petit oeuf vert. Pourquoi? Parce que quand on cuisine pour une personne, allumer le gros oeuf vert est une perte de temps, dʼénergie et de charbon... Un petit atteindrait sa température beaucoup plus vite, avec beaucoup moins de combustible...

Il va falloir que je recommence à négocier avec mon fiancé!

Édition: ajout des dimensions

Un appel de Big Green Egg

Je suis impressionnée. La dame de Big Green Egg Canada, à qui j’avais envoyé un courriel à propos de ma garniture brûlée, vient de me téléphoner!

Elle a pris tout le temps de m’expliquer pourquoi ma garniture a brûlé: il semble que je n’aie pas tout écouté le vidéo fourni avec le produit, qui disait quelque part de ne pas faire les premières cuissons à plus de 300ºF... Oups. Il semble que la colle doit avoir le temps de se fondre dans la céramique avant de monter aux plus hautes températures.

Mon détaillant va quand même me remettre une garniture, ce pour quoi je lui serai éternellement reconnaissante...

N’empêche, quel service!

Et je me permets maintenant de relater un incident, qui semble-t-il, selon Debbie de Big Green Egg Canada, fait de moi une vraie tête d’oeuf. Je l’avais décrit dans ma première verstion du message précédent, mais je l’avais retiré parce que, honnêtement, j’avais peur d’être poursuivie par la compagnie pour mauvaise publicité! Mais bon, comme je ne suis ni la première, ni la dernière... Il faut laisser le gros oeuf vert éructer avant de l’ouvrir au complet lorsqu’on cuit à très haute température. Ce que j’ai omis de faire en soirée... et je me suis retrouvée avec les flammes de l’enfer, qui sortaient de tous les orifices du gros oeuf vert... J’ai eu la peur de ma vie! Mais on me dit que ça arrive à toutes les têtes d’oeuf...

Problème en la demoeufre...

Hier soir, avarie.

Cʼétait le grand soir des filets de boeuf. En accompagnement, betteraves grillées et salade César maison (je donne cette recette, qui nʼest pas une vraie roeufcette, par acquis de conscience).

Donc, je prépare mon gros oeuf vert à 400 °F et jʼenfourne les betteraves, dont jʼai prélevé quelques feuilles, histoire dʼagrémenter ma salade, sur une grille surélevée. Jusque là, ça va. Après quelques minutes, toutefois, la température de lʼoeuf baisse dangereusement. Je vais jeter un coup dʼoeil... presque plus de charbon! Catastrophe! comme dirait Petite Chouette.

Je retire la grille principale (lʼautre dessus) et jʼajoute du charbon. Je referme le couvercle. Et jʼattends. Et jʼattends. Ah! jʼoubliais de mentionner que jʼavais posé une assiette dʼaluminium sur les braises, pour faire un genre de lèche-frite pour mes filets. Et jʼattends. Et je mʼimpatiente.

Réouverture de lʼoeuf. Je constate que le charbon sous mon lèche-frite improvisé est rougeoyant, alors que celui à lʼair libre ressemble à une peau de chagrin. Je retire mon lèche-frite: lʼassiette est trouée! «Ah! me dis-je, voilà qui explique où était la chaleur!» Je brasse derechef les charbons et je referme le couvercle.

Enfin, lʼoeuf obtempère et me donne mon beau 400 °F. Les betteraves sont sauves.

Après le temps de cuisson nécessaire, je retire les betteraves et jʼouvre les vannes: on veut faire monter lʼoeuf à 700 °F, cette fois-ci, pour bien saisir le filet. Je suis très nerveuse: mes amis têtes dʼoeuf attendent le résultat de ma première viande avec impatience... Jʼai de la pression!

Je mets les filets, je referme. Je rouvre, je retourne, je referme. Je rouvre, je retourne, je referme... Tout va bien.

Jusquʼau moment de les sortir, où je constate, ô malheur, que la garniture en feutre se décolle de la paroi inférieure de mon gros oeuf vert, et se retrouve en proie à la chaleur intense de lʼovoïde!

Résultat: la garniture a fondu, ratatiné, et mon fiancé lʼa retirée ce matin. Voyez plutôt.


Heureusement, j’ai les têtes dʼoeuf pour amis: ce problème est arrivé à nombre dʼentre eux. Certains ont remplacé la garniture par une pièce de marque NOMEX, plus résistante, parfois fournie par The Big Green Egg, parfois achetée ailleurs, mais dʼautres ont décidé de passer outre, jouant toutefois de plus de prudence en manipulant leur gros oeuf vert.

Ah! J’allais presque oublier: les filets étaient dé-li-cieux, juteux à souhait, la viande n’ayant aucunement perdu de sa forme ou de sa taille. Un repas de déesses, si elles n’étaient pas végétariennes...

Édition: liens; chronologie

dimanche 28 mars 2010

Dîner sur l’oeuf

Les ananas d’hier étaient si délicieux, que je n’avais pas envie d’attendre au souper pour récidiver sur le gros oeuf vert. J’ai donc décidé de concocter une quiche aux zucchinis, ognons et Jarlsberg. Une roeufcette simple comme tout, direz-vous, mais le défi pour moi était de faire monter mon gros oeuf vert à la température nécessaire, soit 350 °F.

Allumer l’oeuf n’est pas difficile: il suffit de mettre le charbon de bois dans la boîte d’allumage, jusqu’à mi-hauteur, et d’allumer. Nous avons choisi la méthode « beau-père », comme l’appelle mon fiancé: le chalumeau. Il suffit de souffler quelques instants sur les charbons, jusqu’à ce qu’un certain nombre d’entre eux rougissent. Ensuite, on ferme le couvercle du gros oeuf, en veillant à ce que les trappes d’aération soient ouvertes au maximum. De la sorte, on atteint 700 °F en moins de dix (10) minutes! Oui, bon, mais après, il faut quand même redescendre de moitié.

Commence alors un jeu avec les trappes d’aération. Je vous avouerai que j’étais plutôt inquiète au début, mais je suis fière d’annoncer qu’en une autre dizaine de minutes, j’étais parvenue à la température désirée, que j’ai maintenu les 40 minutes que nécessitait ma recette.

Le plus beau de la chose, c’est que j’ai pu maintenir la quiche au chaud en refermant les trappes et en la laissant dans l’oeuf. Une demi-heure plus tard, elle était toujours juteuse et à la bonne température.

Sauf que... Petit détail. J’ai brulé ma croute! Ma recette exigeait un grand plat rectangulaire, ce qui aurait donné une quiche très mince, plus près de la fritata que de la quiche. J’ai donc choisi un plat plus petit  mais plus épais, ce qui m’a forcée à doubler le temps de cuisson... avec le résultat que toute ma belle chapelure maison (je fais mon propre pain) a calciné. N’empêche, c'était délicieux quand même, il suffisait de détacher les oeufs de la croute, ce qui se faisait tout seul. Mais la prochaine fois, je mettrai une plaque en céramique sous le plat, peu importe la durée de la cuisson!

Ajout d’un blogue pour les roeufcettes

Je vous annonce la création d’un nouveau blogue, toujours en lien avec le gros oeuf vert:

Roeufcettes

Il présentera, une à une, toutes les roeufcettes que je ferai sur le gros oeuf vert. J’aurais pu inclure chaque roeufcette dans mes messages, mais je ne voulais pas polluer le présent blogue, et je souhaitais également faciliter la recherche. Ainsi, chaque fois que je ferai mention d’une roeufcette ici, le titre de l’article comportera un lien vers son détail dans Roeufcettes.
Et parce que j’ai de la suite dans les idées, le titre de chaque roeufcette présentée dans l’autre blogue contiendra un hyperlien vers l’article du présent blogue y ayant conduit. Est-ce que je m’exprime clairement? De toute façcon, il suffit de l’essayer...

Édition: roeufcette

samedi 27 mars 2010

Première cuisson sur le gros oeuf vert: ananas grillés!

J’avais l’intention, pour notre premier repas sur le gros oeuf vert, de faire un superbe filet mignon, mariné dans l'huile d’olive et le vinaigre de vin, accompagné d’asperges grillées et de tomates avec basilic, vinaigre balsamique et bocconcinis.

Le destin en a décidé autrement. En effet, mon fiancé a passé la journée à la recherche de planches pour fabriquer la table du gros oeuf vert. Et il semble que les grandes surfaces son chiches en bois d’ébénisterie. Ce qui fait que lorsque le fiancé est revenu à la maison, le boucher avait fermé boutique depuis longtemps déjà. J’ai proposé, en guise de rechange, un saumon, mais ça n’a pas été très populaire. Nous avons donc décidé de remettre la première cuisson à demain.

Sauf que... je n’en pouvais plus d’attendre! « Allumons-le, au moins, » nous sommes-nous dit. Et là, surprise: après quelques minutes, avec très peu de charbon, l’oeuf affichait fièrement 600 °F.

Wow. Je ne pouvais me résigner à laisser cette belle chaleur se perdre. Alors, j’ai décidé, faute de repas principal, de faire ma première cuisson quand même, et j’ai commencé par un dessert: les ananas grillés.

Petit Ours a détesté, mais mon fiancé, Petite Chouette et moi-même avons adoré. Ça sentait bon, c'était juteux, c'était délicieux.

Demain, on commence la table... et on mange le filet de boeuf!

Édition: ajout du lien vers la recette (dans le titre de l’article) et retrait de la recette dans le présent article.

vendredi 26 mars 2010

Accoeufssoires

Lorsque le gros oeuf vert est arrivé chez nous, on nous a dit quʼil fallait faire chauffer la grille à vide pendant au moins une heure avant dʼy faire cuire quoi que ce soit. Nous avons donc décidé dʼattendre à samedi avant de lancer la machine. Toutefois, après vérification auprès de mes amis têtes dʼoeuf, il semblerait que cette précaution ne soit absolument pas nécessaire. Dʼailleurs, jʼai plus tard constaté que nulle part la société du gros oeuf vert nʼen fait-elle mention, ni dans le petit livret (assez ordinaire) ni dans le CD/DVD (très bien fait) qui accompagnent le produit. Donc, en principe, la voie est toute grande ouverte et lʼoeuf est prêt à servir.

Ainsi donc, hier soir, je suis passée à un cheveu de lancer le gros oeuf vert. Jʼavais préparé une pâte à pizza, et jʼavais dans lʼidée de la faire cuire directement sur la grille, à la façon Raichlen.

Mais comme je suis une inconditionnelle des modes dʼemploi, jʼai dʼabord inséré le CD dʼaccompagnement de mon gros oeuf vert dans mon lecteur et jʼai consulté quelques sections, qui se retrouvent toutes, en passant, sur le site Web The Big Green Egg des États-Unis:
Et quʼai-je alors découvert? Que le gros oeuf vert ne fonctionne absolument pas comme un barbecue à gaz. Bon, je le savais avant dʼacheter, me direz-vous, mais la distinction est encore plus fondamentale que je ne le croyais. Je mʼexplique.

Pour quʼil soit à son meilleur, le gros oeuf vert doit être fermé pendant la cuisson. Ainsi, une pizza y sera cuite sur une pierrade, imitant le four à bois ou en pierre des restaurants de pizzas fines. Mais la méthode de Raichlen, elle, exige de cuire la pizza avec le couvercle ouvert...

Jʼai craint de rater ma première utilisation du gros oeuf vert. Pas que jʼai eu peur de gâcher ma pizza, au contraire! Jʼai éprouvé maintes fois la méthode Raichlen, et je lʼadore. Seulement, je me suis dit quʼil serait dommage de ne pas utiliser le gros oeuf vert à son plein potentiel, à ce pour quoi il a été conçu.

Or, et jʼarrive enfin à l'objet de cet article, je nʼai aucun accoeufssoire pour aller avec mon gros oeuf vert! Et en fouillant plus loin, jʼai réalisé que ça ne s'arrête pas à la pierrade pour pizza. Nenni! Pour bénéficier de mon gros oeuf vert à plein, jʼaurai éventuellement besoin des articles suivants:
  • une grille à étages;
  • un support à poulet (quoiqu'une cannette de bière puisse faire l'affaire);
  • des planches à fumer (et de bois à fumer);
  • un wok troué;
  • etc. (etc. très, très consistant)
Ouf! j'entends le tut-tut-tûûûûût du modem communiquant avec la centrale Visa! Heureusement, il n'y a pas lieu de n'acheter que les accoeufssoires spécialement conçus pour le gros oeuf vert. Les grands magasins que sont Home Dépôt, Canadian Tire, RONA et BMR regorgent d'articles à bas prix. Les puristes me diront que la qualité n'y est pas, mais je suis loin d'être convaincue. Je vais au moins aller vérifier de visù en fin de semaine.

Modification: accoeufssoires

jeudi 25 mars 2010

Une table pour l'oeuf

Le gros oeuf vert est offert avec de nombreux accessoires (oh, pardon! accoeufssoires) (en sus, bien entendu). Vous pouvez y apposer des tablettes, le mettre sur roulettes, y ajouter une housse, une table...

Bien que la photo annonçant ce blogue présente le gros oeuf vert avec un nid à roulettes, nous n’avons pas gardé cet accoeufssoire, qui nous avait été livré par erreur. Il n’aura servi que le temps d’une photo, puisque nous avons décidé d’enrober notre oeuf d’une grande table en bois, plus pratique. Et comme nous avons l’esprit bricoleur, nous avons décidé de la construire nous-mêmes, comme beaucoup d’autres têtes d’oeuf avant nous.

Pour ce faire, il existe plusieurs options. D’abord, nous pouvons utiliser les plans gracieusement fournis par la société du gros oeuf vert :
Il y a également un excellent, génial, bien fait et impressionnant plan en 3D sur Google Sketchup, qui mérite qu’on s’y attarde :
J’insiste sur ce dernier, parce que non seulement l’outil Google Sketchup est un petit outil léger et très intéressant, mais le travail de l’auteur de ce plan tridimensionnel est remarquable. Une vraie tête d’oeuf, c’est clair.

Mais une table est une table, alors rien n’empêche d’adapter tous ces plans à nos besoins. On peut modifier les matériaux, ajouter une rallonge, insérer un parasol, mettre des roulettes, bref, les possibilités sont infinies. Et si jamais on manque d’imagination, le sage tout nu, une tête d’oeuf bien connue sur le forum, a concocté un site consacré au barbecue en général, et au gros oeuf vert en particulier, dans lequel il présente un album photo de différentes tables, auquel nous comptons bien ajouter la nôtre, lorsqu’elle sera terminée :
Et oui, malheureusement, tous ces liens mènent vers des sites en anglais.

Modification: libellés; accoeufssoires

mercredi 24 mars 2010

Le gros oeuf vert est arrivé!

Le voici, le voilà, après les longs mois d’hiver, le gros oeuf vert enfin arrivé chez nous!

Je vous entends déjà: « Mais qu’est-ce qu'un gros oeuf vert? C’est nouveau? » Nouveau? Oui... mais non.

En fait, le gros oeuf vert tire ses origines du barbecue asiatique, nommé kamado par les Japonais. Il s’agit d’un four à convection d’épaisse céramique, en forme d’oeuf. Ce type de cuisson au charbon de bois naturel serait en usage depuis plus de 3 000 ans en Asie. Ce qui est nouveau, lorsqu’on joue dans les milliers d’années, c’est qu’il est désormais offert chez nous, c’est-à-dire en Amérique du Nord. Si aujourd'hui plusieurs entreprises se sont lancées dans la course aux consommateurs du kamado, le pionnier fut Ed Fisher, qui fonda la compagnie The Big Green Egg. D’où, vous aurez deviné, la couleur de la bête : un beau vert forêt.

Le gros oeuf vert, c’est plus qu’un simple barbecue, four, gril ou fumoir. Le gros oeuf vert, c’est également une communauté de têtes d'oeuf (ça ne s’invente pas), qui ne se réunit pas seulement sur le Web dans un forum, mais également lors des nombreux Eggfest qui sillonnent l’Amérique (Canada compris). Lors de ces oeufvènements, les têtes d'oeuf se rassemblent, cuisinent, discutent bouffe, brochettes, côtes levées, gigots d'agneau, tartes, gâteaux, biscuits, sautés au tofu, échangent des trucs, présentent leurs inventions connexes aux gros oeufs verts et s’amusent ferme. Une grande communauté de fanatiques, pour ne pas dire de lunatiques. Il semble que lorsqu’on devient adepte du gros oeuf vert, ou tête d’oeuf, c’en est presque fini de notre santé mentale, culinairement parlant!

Alors voilà, la bête est chez moi. Je ne suis toutefois pas encore officiellement une tête d’oeuf, étant donné que, pour aspirer à ce titre honorable, je devrai d’abord faire mon premier repas sur le gros oeuf.

À suivre...

Modification: libellés