vendredi 11 novembre 2011

Que de relâchement!

À mes nombreux (!) fans, je présente toutes mes excuses. Depuis plusieurs mois, des messages attendaient mon approbation. De généreux compliments et moi, qu'ai-je fait? Euh... j'ai décroché.

Littéralement. J'ai pris les trois dernières semaines d'aout en vacances, et voilà, si j'ai cuisiné sur l'oeuf, petit à petit j'ai cessé de faire les photos et d'écrire.

Mais n'ayez crainte: l'hiver arrive, et le mini rentre dans le foyer! Que de belles soirées en perspective!

Vous ne me croyez pas? Sachez que je ne serai pas la première:

Mini au foyer
Photo de Carolina Q sur eggheadforum.com

mercredi 3 août 2011

Une journée complète sur l'oeuf

C'était la fin de semaine d'installation de la terrasse: mononc', cousin, ami et belle-maman s'attelaient à la tâche, pendant que je m'attelais aux fourneaux -- pardon, aux oeufs!

C'est ainsi que, mine de rien, j'ai fait ma première journée avec cuisine au Gros Oeuf Vert (et au mini) seulement.

Déjeuner: fritata au proscuitto, avec pain grillé sur le mini


Diner: pizzas sur le gros oeuf

Souper: Trois (3) poulets sur cannette de bière, avec salade de légumes grillés sur le mini

Pour dessert au souper, de la crème glacée à la vanille maison, façon Daniel Pinard.

Ah... mais vous vous demandez surement ce qu'il est advenu de la terrasse? Voyez plutôt.

Avant:



Après:




lundi 18 juillet 2011

À la Soprano, sous la pluie

Le livre de recettes
de la famille Soprano
Journée chaude, pas question de partir le four. Au menu de ce soir: Spiedini, ou veau farci, modifiée à partir de la section de Tony dans le livre de recettes de la famille Soprano (oui, oui, celle-là même de l'excellente série télévisée du même nom).

Une recette toute simple, qui appelle des escalopes de veau, de la mozarelle fraîche, de l'ail et quelques épices. Rien de plus simple: on fourre, on roule, et on dépose sur une grille très chaude, quelques minutes de chaque côté. Facile, facile.

Ça ne parait pas vraiment,
mais il pleuvait à boire debout!
Ah ouais? Ben ça dépend de la situation. Le soir des fameux Spiedini, juste après avoir allumé l'oeuf, le ciel s'est mis à gronder, le tonnerre s'est mis de la partie, et, alors qu'il était temps de mettre les Spiedini au feu, une pluie torrentielle s'est abattue sur l'oeuf, dont la coquille s'est mise à fumer, littéralement. Que faire? Partir le four? Ciel, mais ç'aurait été la honte! Alors, n'écoutant que mon courage (et ma folie, sans nul doute), j'ai enfilé mon maillot et, courageusement, un peu inquiète à voir les éclairs fendre le ciel, je me suis lancée, pendant que le fiancé, bien au sec, prenait des photos en faisant des commentaires salaces...

La cuisson n'était peut-être pas longue, même pas huit minutes, mais juste assez pour être complètement termpée... C'est pour ainsi dire la goutte - de pluie - au nez que je suis rentrée avec mon chef d'oeuvre.

Et croyez-moi, ça valait la peine de se mouiller!


Une recette à refaire.

mardi 12 juillet 2011

Ciel! Il a pondu!

Non, mais, voyez-vous ça? Mon gros oeuf vert a pondu! Et pas n'importe quoi, à part ça: un mini! Tout petit, tout mignon, avec sa grille de 9 pouces et demie, son poids plume de 35 lb et ses petites pattes pas tout à fait stables... Mais qu'il est beau! Mini mini mini...

Le gros oeuf vert et son mini
Mais non, mais non! Je ne l'ai pas acheté juste pour sa cuteté, mais bien pour faire oeuvre utile. Déclinons.

  • Voyez-vous, il m'arrive plus souvent qu'à mon tour de cuisiner pour une personne et demie, voir une personne seulement, le midi surtout. J'adore le gros oeuf, mais quand reste que c'est quand même un peu gossant de partir cette grosse machine et de bruler tout ce charbon pour une seule personne... 
  • Également, ce facteur n'en est pas qu'un de quantité, mais surtout de rapidité. En moins de dix minutes, le mini peut afficher une température honnête de 400F.
  • Ajoutez à cela le facteur puissance. Douze minutes après avoir démarré le mini, j'étais tout à fait découragée: le thermomètre n'avait pas bougé! Mais en tendant la main pour ouvrir le mini couvercle, j'ai senti de la chaleur... J'ai refermé les trappes légèrement, et oh surprise! si j'ai cru que la température était toujours à zéro, c'était que l'aiguille avait fait le tour du thermomètre, dépassant les 800F! Non, mais vous imaginez mon filet de boeuf, là-dessus? Psshhhht d'un côté, pssshhht de l'autre, et voilà le plus beau filet que vous avez jamais mangé!
  • En outre, combien de fois n'ai-je pas rêvé d'une plus grande surface de cuisson ou, mieux, d'une autre surface de cuisson, réglée à une température différente? Vous vous souvenez du lièvre calciné? Et plus récemment, des côtelettes de porc noircies sous les 375F du pouding aux fruits? Si j'avais eu un autre oeuf, j'aurais pu le régler à une température plus douce, et y faire cuire doucement mon lièvre ou mes côtes de porc... 
  • Et finalement, l'argument qui tue: emmener le gros oeuf vert en camping serait toute une aventure. D'accord, il pourrait rentrer, avec la tente, les sacs de couchage, les vélos, les bagages et, ah oui, les enfants, dans mon monstrueux véhicule, mais honnêtement, transporter 140 livres de céramique, plus le gros sac de charbon, pour une ou deux journées... Alors qu'avec son petit poids de 35 livres et sa faible consommation de carburant, c'est un pet, comme dirait l'autre!
Mais, me demanderez-vous, que peut-on faire cuire sur une grille de neuf pouces et demie? Eh! bien, je vous le donne en mille:

  • 4 bonnes portions de steak de filet de boeuf
  • 4 pavés de saumon
  • 2 grosses poitrines de poulet
  • 4 boulettes de hambourgeois
  • 4 poivrons coupés en deux, six poivrons entiers
  • plein de saucisses
  • quatre à six pommes de terre
  • quatre fondants au chocolat individuels
  • etc. (bien sûr)
Et quand on prend de l'expérience, en travaillant vite, on peut doubler ou tripler le plaisir: la grille du mini oeuf vert devient si chaude, si vite, qu'on peut y faire griller en quelques secondes des pains, des aubergines, des asperges, et j'en saute et j'en grille.

J'imagine que je ne suis pas parvenue à convaincre les non-initiés de la nécessité de la chose. Ce n'est pas grave. Tous les arguments présentés dans ce billet n'ont servi qu'à justifier un pur caprice, je l'avoue... Mais est-ce que ça en valait la peine? Oh, que oui!

lundi 4 juillet 2011

Soirée en amoureux

Ah! Merci Belle-Maman!

En fin de semaine, les enfants sont chez leur Grand-Maman, et mon fiancé et moi en profitons pleinement... Et bien entendu, une belle fin de semaine, ça passe aussi par de la bonne bouffe!

Ce soir, rien de bien particulier, mais quand même... pizzas sur le gros oeuf vert, en deux variétés: l'une aux dattes et au bleu, l'autre aux ananas et aux saucisses mexicaines. Dans les deux cas, une réussite. Une bonne bouteille de rouge, la table sur le bord de la piscine, une Saint-Valentin estivale et améliorée!

Vous vous rappelez sans doute de mes problèmes avec les pizzas au gros oeuf vert: ma croute collait immanquablement. La chose s'était d'abord réglée grâce à quelques accoeufcessoires, mais le problème était revenu... la guigne, quoi!

Mes amis du forum des têtes d'oeuf étaient formels: il suffisait d'avoir une plaque chaude pour y mettre ma pizza... Je veux bien, mais ma pâte à pizza ne se tient probablement pas aussi facilement que la leur, parce que je ne suis jamais arrivée à l'installer correctement sur la plaque... ma pâte faisait des vagues! Oh, bien sûr, j'aurais pu raffiner ma technique, et je crois bien qu'avec le temps j'y serais arrivée, mais...

J'ai finalement décidé de passer aux grands moyens, enfreignant sans doute toutes les règles qui font ou ne font pas de moi une vraie tête d'oeuf: j'ai mis du papier parchemin sur ma grille. Je privilégie toujours ma recette de pâte à pizza à la semoule de maïs, mais désormais, pas besoin de la chauffer, donc pas d'urgence pour la mettre dans l'oeuf, et rien ne colle...

Un pur délice, je vous dis.

Le tout suivi d'un bol gaufré de sorbet aux fraises maison... le bonheur. On se croirait à la Saint-Valentin!

dimanche 3 juillet 2011

Une salade grillée, pourquoi pas?

J'avais cette recette de Ricardo dans mes signets depuis un bon moment déjà, et vous aussi d'ailleurs si vous me suivez le moindrement: une salade de légumes grillés. Je ne l'avais jamais fait, je ne sais trop pourquoi. J'imagine que certains ingrédients me repoussaient... l'inconnu, c'est toujours déroutant.

Je me suis décidée, mais, vous me connaissez, j'ai ajouté des variantes. D'abord, j'ai modifié le look de la salade: au lieu de tout mettre en cubes, j'ai tout mis en lanières. Et plutôt que d'installer les légumes sur une plaque de cuisson, je les ai fait directement griller sur le gros oeuf. Il me semble que quand on a l'oeuf dans sa cour, ce n'est pas le moment de faire comme s'il n'existait pas! Il n'y a rien qui surpasse des légumes grillés sur le charbon de bois...

J'ai également quelque peu modifié la recette, en y ajoutant notamment des endives, et en y mettant un peu moins de proscuitto, mais plus de basilic. Allez savoir.

Je me suis installée à l'oeuf, avec tous mes légumes bien enduits d'huile à l'ail dans un cul-de-jatte. Le fenouil, tout comme les asperges, les endives et les poivrons en brochettes, et les zucchinis et aubergines en tranches individuelles. J'ai tout mis sur la grille, sauf les asperges, qui prenaient trop de place (et ce fut la première fois où je me pris à rêver d'un gros oeuf vert extra large - mais j'aurais pu simplement prendre mes grilles superposées, et le rêve aurait été inutile). Une minute, on retourne, une minute, on ressort. Un peu plus long pour les asperges. J'ai tout remis dans le cul-de-jatte, j'y ai ajouté le proscuitto (fumé) et les feuilles de basilic. Avant même l'ajout de ces deux derniers ingrédients, les effluves qui s'échappaient de mon grand bol étaient tellement appétissantes que j'ai derechef rêvé d'un gros oeuf extra large: tout aurait été prêt en même temps (mais là encore, ma grille superposée aurait fait l'affaire)! Parce que j'ai accompagné ma salade d'un filet de boeuf balsamique (prise II), ou était-ce l'inverse? Quand le plat d'accompagnement du plat principal est aussi délectable que ce dernier, il est difficile de dire qui accompagne quoi!

Toujours est-il que les deux plats étaient délectables. À refaire.

dimanche 26 juin 2011

Un nouvel ami

Je viens de me découvrir un nouvel ami: Louis-François Marcotte. Certains le connaissent pour ses divers livres de cuisine:




Et, bien sûr, celui que je m'en vais me procurer dret-là, à ma prochaine visite chez le libraire:



J'ai découvert le beau bonhomme grâce au fiancé, qui lui est tombé dessus par hasard, après une émission sur le jardinage à Canal Vie. Certain que la chose allait m'intéresser, mon fiancé toujours attentionné a pris sur lui d'enregistrer l'émission Le BBQ de Louis.

Mon verdict: j'aaaiiimmmmeeeeee! Louis est un type ma foi assez agréable à regarder, à la voix basse et au débit moyen. Comme bien d'autres avant lui, il présente des recettes qui sortent des sentiers battus, mais, par-dessus tout, et ce qui est aujourd'hui difficile à retrouver sur les ondes et dans les bouquins, des recettes simples et vraiment faciles à réaliser. Le concept de l'émission Le BBQ de Louis est aussi simple que ses recettes. Le cuisinier déambule dans la rue avec un invité (Marie Plourde, l'autre jour), et présente son menu du jour en quelques phrases, toujours sur ce ton calme et... oui, sexy. Puis, on retrouve l'homme seul sur le bord du fleuve, la houpette au vent, entre deux énormes BBQ (au gaz, malheureusement, il n'a pas encore été converti au bonheur de l'Oeuf). Seul, pas d'invité, pas de discussion avec les techniciens. Il est tout à ses plats, à sa viande. Il s'adresse à vous, sans vous tenter de vous faire croire que vous êtes juste à côté de lui. Il fait ses recettes, entrée, plat principal et cocktail, toujours dans une ambiance relax. Les prises de vue sont léchées, la musique juste assez présente. Et les recettes, aussi inspirantes que simples.

Enfin, l'émission et toutes les recettes est accessible sur le site Web de Canal Vie.

L'antithèse de Ricardo Lénervé, pardon, Larrivée, qui semble incapable de faire une préparation de pain de viande en moins de 90 minutes, tout en vous parlant comme s'il sortait d'une boite à surprises à chaque phrase... et en bousculant ses invités avec une attitude qui frise souvent l'impolitesse. Même son site Web Ricardocuisine, que je visite souvent, est pompeux, c'est tout dire! Bon, c'était mon insurrection contre Ricardo. J'adore son magazine, j'emprunte souvent à ses recettes, quand je veux impressionner, mais, vraiment, y m'énaaarve.

J'ai mis à l'épreuve une recette de mon nouvel ami, le poulet style satay à l'arachide, servi sur une salade d'oignons caramélisés et de roquette fraîche du potager. C'était exquis.

mercredi 22 juin 2011

En été, je redeviens carnivore

Steak, BBQ. BBQ, Steak sont des mots qui vont très bien ensemble, comme disait l'autre chanson...

Oui, en été, je l'avoue, je redeviens tout à fait carnivore. Soit, on peut faire cuire d'excellents sautés de légumes, griller un tofu à la sauce thaïlandaise, enfourner des tartes et des poudings, mais soyons sérieux: il n'y a rien de plus réjouissant, de plus appétissant, de plus enthousiasmant pour les papilles gustatives qu'un filet de boeuf grillé à point...

Le dernier en lice, je l'ai d'abord mariné pendant des heures et des heures dans de l'huile à l'ail et du vinaigre balsamique, façon Ricardo. Environ une heure avant la cuisson de mon steak, j'ai fait monter le gros oeuf à 425F pour faire griller mes patates douces enduites d'huile à l'ail (parce que gaspiller, c'est pas beau, et qu'il m'en restait beaucoup). Pendant ce temps, histoire de les adoucir, mes ognons rouges taillés en grosses tranches flottaient dans un bain d'eau.

J'ai installé la grille superposée et j'y ai fait griller mes patates... Hum. Je manque de pratique: sur huit tranches, j'ai réussi à en calciner trois! Mais les autres, merci au fiancé qui cette fois veillait au grain, étaient en parfaite condition (ce qui me fait réaliser que j'emploie de façon superfétatoire le qualificatif parfait et toutes ses variantes pour décrire mes réussites sur le gros oeuf vert - mais que voulez-vous? c'est le plus juste que j'aie trouvé!).

Quelques dix minutes avant de griller mon boeuf, monté en brochettes parce que tellement tendre que ça se détache tout seul, ces affaires-là, et qu'on ne veut rien, mais rien, perdre, j'ai fait griller mes ognons, que j'avais entretemps bien huilés.

Et enfin, la pièce de résistance. Mais attention, suspense. Malgré l'absence d'un feutre pour bien sceller mon oeuf, allais-je réussir à obtenir la température nécessaire pour faire bien griller mon boeuf? Intrigue. J'ouvre les vannes. L'aiguille monte, d'abord lentement, à peine si je perçois son mouvement. Puis, de plus en plus vite, comme si l'oeuf se suffisait à lui-même, comme le réchauffement climatique qui s'emballe. Nous sommes à 550F. Je reste là, immobile, respirant à peine. Et si... ? 600F. 650F. Hiiiiiii! 645F. Zut. Ça redescend. Je songe à retirer la grille un instant pour rebrasser et ventiler mon charbon. Sauf que j'ai drôlement faim, moi. Je retire le capuchon de l'oeuf. Pleins gogos. 650F. 655F. Ah, je n'en peux plus. Et je crains de ne pouvoir aller plus haut.

Précautionneusement, pour ne pas revivre l'épisode du feu de l'enfer et me faire une épilation des bras à la gros oeuf vert, j'ouvre légèrement l'oeuf, puis je soulève complètement le couvercle. La chaleur y est incroyable. À partir de là, c'est une course contre la montre. Rapidement, je dépose mes steaks. Je referme. Je compte à peine 50 secondes. Je rouvre (toujours en deux étapes). Je retourne mes steaks. Je referme. Je compte à peine 40 secondes. Je rouvre. Je retourne trois secondes, histoire d'avoir ce beau quadrillage qu'on voit dans les livres de recettes BB (que malheureusement ma photo ne rend pas, puisque j'ai distraitement déposé le steak à l'envers sur mes ognons). Je retire mes oeuvres d'art... Ah! joie!

La perfection, disais-je?


Psst! Laissez-moi savoir si vous voyez la photo... J'éprouve des difficultés avec Blogger...

mardi 21 juin 2011

Les fraises du Québec sont arrivées!

Les fraises du Québec sont arrivées, et avec elles, les effluves de charbon de bois qui embaument la cour de mes voisins (surtout celui de gauche), chaque fois que je pars mon gros oeuf vert.

Ce soir, rien de bien compliqué, mais expérience ratée: faire cuire des côtes de porc à la mode low-and-slow, et partir en même temps la cuisson d'un excellent pouding aux quatre fruits.

Après avoir laissé mariner mes côtes de porc pendant environ six heures dans une marinade à l'érable piquée sur recettes.qc.ca, mais agrémentée de Sambal OElek et d'ail, j'ai allumé le four et monté la température à 325F. Pendant que ça montait, j'ai sorti mes côtes de leur sac, et j'ai fait bouillir la marinade avec un peu de fécule de maïs, environ 10 minutes. Une fois la température désirée atteinte, j'ai mis les côtes directement sur la grille, mais loin des braises rouges, j'ai badigeonné de ma sauce chaude, et j'ai fermé le couvercle.

Puis, je me suis attaquée à mon pouding aux fruits. Comme la dernière fois que je l'avais fait j'avais trouvé que le biscuit du dessus ne couvrait pas assez, j'ai doublé la recette...

Ça faisait alors une heure que mes côtes étaient au gros oeuf, et je les avais déjà retournées et badigeonnées une fois. J'ai donc rouvert l'oeuf, re-retourné les côtes, rebadigeonneé. J'ai refermé l'oeuf et fait monter la température à 350F.

Une fois la température atteinte, j'ai mélangé les ingrédients secs et liquides de mon pouding, j'ai versé la pâte sur mes fruits déjà prêts, dans leur pirex de 2 litres. J'ai installé le platesetter par-dessus la grille, et j'y ai déposé mon pouding.

J'ai sorti mes côtes 45 minutes plus tard, je les ai mises dans un bol en inox recouvert d'un papier d'aluminium, et j'ai monté des asperges en brochettes.

Après une heure, j'ai sorti le pouding, retiré le platesetter, monté le feu à plein gogos, et j'ai fait griller mes asperges une minute de chaque côté.

Résultats...
1. Mes côtelettes, qui étaient un symbole de perfection, un hymne au low and slow, n'ont pas aimé le petit séjour de trois quarts d'heure à 350F. Elles ont carbonisé en dessous... Heureusement qu'elles étaient épaisses: un bon couteau, et il suffit alors de les mettre dans l'assiette, le côté coupé dessous.

2. Hum. Je pense maintenant plutôt que j'avais oublié un ingrédient lors de mon premier essai! Le résultat a été délicieux, mais regardez-moi un peu le monstre:



3. Les asperges étaient, quant à elles, par-fai-tes.

Ajoutez de la laitue de mon potager, quelques fraises fraîches, et voilà-t'y pas une assiettes du tonnerre...

vendredi 13 mai 2011

De retour!

Ah! Enfin, le printemps, le soleil - quoi qu'il pleut au moment même où j'écris ces lignes - et... le Gros oeuf vert! Il était temps, plus que temps.

Ma dernière aventure culinaire sur l'oeuf fut la dinde de Noël, figurez-vous...  La chose fut délicieuse, avec sauce au porto et farce avec les abats, mais bon, je n'ai pas vraiment envie de partager les photos parce que la chose a légèrement noirci... Bien entendu, c'est la faute du fiancé: je lui avais bien dit de baisser le feu et de laisser le papier d'aluminium!
Ça fait déjà longtemps, et depuis, à part la fois où j'ai décidé de griller des aubergines à moins 20 Celsius, je n'y avais plus retouché.



Ça fait déjà longtemps, et depuis, à part la fois où j'ai décidé de griller des aubergines à moins 20 Celsius, je n'y avais plus retouché.

Du jogging en Kanuk pour me réchauffer!

Ce soir, ce devait être le grand retour, avec le classique des classiques: les hambourgeois! Rien de bien compliqué, une petite recette de boulette pas piquée des vers, et des garnitures, du relish-moutarde-ketchup le plus classique aux champignons-ognons-poivrons... Je m'imaginais le pur délice santé mais cochon, accompagné de frites presque sans huile dans ma friteuse ActiFry de T-Fal, sauf que... Les boulettes étaient trop friables, et on a été incapables de les retourner sans qu'elles ne s'égrennent. Zut. Pas de gros oeuf ce soir.


La prochaine pièce devrait être un matambre... je réussis en général assez bien les grosses pièces!
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