mardi 14 septembre 2010

Saumon fumé et caviar

Nombreux et assidus (plus que moi) lecteurs, vous vous demandez surement ce que j'ai bien pu faire de tout ce saumé fumé l'autre jour... Eh! bien, malgré le fait que le saumon fumé était tout simplement délicieux tout seul ou sur mes délicieux bagels, après en avoir mangé ainsi une quantité monstre, l'ennui m'a quelque peu gagnée.

J'ai donc pris les quelque 500 grammes qui restaient et j'en ai fait... de la mousse au saumon fumé!

Mais sur quoi la servir? Une biscotte? Trop banal. Un petit pain? Trop calorifique. Ma solution: sur un concombre, agrémenté de caviar d'ombles et de câpres.
Chic, n'est-ce pas?

jeudi 26 août 2010

Côtes levées : plaisirs, déceptions et leçons

J'avais bien dit, en présentant ce blogue, que je vous ferais part tant de mes bons coups que des mauvais. J'ai tenu parole en ce qui concerne la pizza, puis le lièvre, mais pour les côtes levées, j'ai fait preuve d'une lâche discrétion. Figurez-vous donc, nombreux lecteurs, que j'en suis désormais à ma troisième tentatives de côtes levées sur l'oeuf et que je n'y suis pas encore tout à fait, bien que j'y sois presque et que la prochaine fois sera sans doute la bonne.

Aventures et leçons culinaires

Le choix de la viande
La première chose à retenir en ce qui concerne les côtes, pas encore levées, est le choix du morceau. Après avoir acheté mes côtes, les deux premières fois chez IGA, la troisième chez Costco, sachez qu'une leçon s'impose: la prochaine fois, ce sera chez le boucher, à qui je demanderai non seulement de parer mes côtes, mais également de les lever. Si Jamie Purviance présente la chose comme étant aisée, ça ne va pas de soi pour la novice, qui en avait plein son casque après une demi-heure à taponner sa viande, sans grand résultat. Rien n'est jamais aussi facile que dans les livres...

L'autre raison de choisir le boucher plutôt que l'épicier, c'est que si le premier comme le second vendent leur viande au poids, le premier éliminera tous les morceaux impossible à ingérer sans se décrocher la mâchoire. Votre boucher se fera un plaisir de vous livrer des côtes levées, toutes en carré, comme on vous les sert au restaurant.

Sur mon paquet acheté chez Costco, seulement deux racks correspondaient à la chose, et nous avons jeté presque la moitié de la viande. Ça revient cher la livre!

Les épices à frotter
Scientifique dans l'âme, j'ai fait la même recette d'épices à frotter à chaque tentative, soit la version des Côtes levées à la sauce barbecue au chocolat de Ricardo. Après deux tentatives, force est de constater les épices à frotter (ou marinade sèche, pour reprendre la malheureuse expression de notre Ricardo national) se doit d'être adaptée pour le gros oeuf ert. Le truc: éliminer le sucre, qui brûle trop rapidement et qui fait calciner la viande dans l'oeuf. Quand je pense que j'ai dû attendre à une troisième récidive avant d'appliquer ce principe pourtant simplissime...

La température
Les recettes de côtes levées que j'ai trouvées, que ce soit dans les livres ou les sites culinaires de Raichlen, de Purviance, de RicardoCoup de pouce ou autres consorts, recommandent une température de 300 F, pour une cuisson variant de trois à six heures, selon la taille de la pièce de viande.

Personnellement, à ma quatrième tentative, je mettrai l'oeuf à 275 F et je ferai cuire les côtes jusqu'à ce qu'elles soient à point, que cela dure quatre, cinq, ou six heures. Leçon, donc: mettre les côtes sur l'oeuf au plus tard à 14 h, si on veut manger avant 21 h. Hier soir, il était 21 h 30 et nous attendions encore les frites...

Mode de cuisson
Le meilleur mode de cuisson est celui de Jamie Purviance: toutes les heures, on retire les côtes levées et on les badigeonne de la sauce choisie, en les changeant de position (de haut en bas et de bas en haut et du centre vers l'extérieur et de l'extérieur vers le centre) chaque fois. Pour finir, on les a tout simplement empilées une par-dessus l'autre, les plus cuites entre les moins cuites.

La totale
Enfin, voilà, il ne faut pas trop s'ambitionner. Je voulais un repas entièrement sur l'oeuf: côtes, frites et brownie. Nous avions parti l'oeuf à 15 h, et il n'a atteint sa température qu'à 16 h 30. Ainsi, nous ne sommes pas arrivés à mettre les frittes avant 21 h, pour finalement souper vers 21 h 45. J'ai donc décidé de faire le brownie au four électrique...

Résultats
Comme je le disais, certaines pièces de viande étaient tout simplement immangeables, faute d'être bien apprêtées. Mais les autres, par exemple... Oui, une fois de plus: un pur délice! La cuisson était parfaite, la sauce délicieuse... Certaines frites étaient même à point, et les moins cuites finiront rôties et dans mon assiette demain matin, accompagnées d'une délicieuse omelette.

Le jour où je serai parvenue à des côtes parfaites, vous aurez droit à des photos. D'ici là, je poursuis mon étude.

lundi 23 août 2010

Il est gros, le gros oeuf vert!

Depuis que j'ai mon gros oeuf vert, je dis toujours, à la blague croyais-je, que j'y ferais cuire ma dinde de Noël. Honnêtement, je n'étais pas convaincue de la possibilité de la chose... Mais tout a changé hier.

Hier, j'ai décidé de faire une lasagne au gros oeuf vert. Je comptais faire ma recette et la diviser en deux plats, étant donné que je croyais, à tort, que ma rôtissoire à dinde, dans laquelle je fais mes lasagnes au four, ne rentrait pas dans le gros oeuf. Je fus confondue. Après vérification, la rôtissoire rentre très bien dans le gros oeuf. À la limite, j'aurais même pu mettre des petits pains à cuire tout autour...

Pasta et cetera
à la di Stasio
Pour faire ma lasagne, j'ai choisi la recette du livre Pâtes et cetera à la di Stasio, avec quelques modifications pour en faire une vraie roeufcette.

On pourrait croire qu'une lasagne sur l'oeuf soit plus compliquée qu'une lasage au four, mais mon expérience m'a prouvé que c'est le contraire. Le simple fait de faire rôtir les aubergines sur la grille plutôt qu'au four réduit le niveau de complexité et d'emmerdements de façon incroyable. Pour les rôtir au four, il faut, après avoir tranché, huilé et salé les aubergines:
  1. mettre le four à Broil (mon four est anglais, désolée);
  2. couvrir les plaques (en général trois ou quatre) de papier parchemin;
  3. couper le papier parchemin à ras les plaques pour éviter qu'il ne brule;
  4. disposer les aubergines sur les plaques;
  5. enfourner les plaques, au maximum de trois à la fois;
  6. effectuer la rotation des plaques pour veiller à l'uniformité du gril;
  7. constamment surveiller les aubergines pour éviter qu'elles ne brulent;
  8. sortir les plaques du four;
  9. retourner les aubergines;
  10. remettre les plaques au four;
  11. effectuer la rotation des plaques pour veiller à l'uniformité du gril;
  12. constamment surveiller les aubergines pour ééviter qu'elles ne brulent;
  13. sortir les plaques du four; 
  14. selon le nombre de plaques pouvant entrer dans le four et le nombre de plaques dont l'on dispose, répéter les étapes 5 à 13.
Avec le gros oeuf vert, c'est teeeeellement plus facile! Voyez plutôt. Pour les rôtir au four, il faut, après avoir tranché, huilé et salé les aubergines:
  1. préchauffer le gros oeuf vert à 500 F;
  2. mettre toutes les aubergines dans un gros cul-de-poule;
  3. sortir dehors et ouvrir l'oeuf;
  4. à l'aide d'une pince, disposer les aubergines sur la grille;
  5. fermer le couvercle;
  6. attendre que le thermomètre remonte à 500 F;
  7. ouvrir le couvercle;
  8. retourner les aubergines;
  9. fermer le couvercle;
  10. attendre que le thermomètre remonte à 500 F;
  11. sortir les aubergines et les déposer sur un côté du cul-de-poule;
  12. selon la quantité d'aubergines, répter les étapes 4 à 11.
Vous direz: pour deux ou trois petites étapes, franchement... Le facteur temps entre aussi en cause: alors que je mettais près d'une demi-heure à griller mes aubergines au four, j'ai à peine pris sept minutes pour le faire au gros oeuf vert. Et l'odeur qui se dégageait de mes aubergines était tellement divine, que je ne doute aucunement non seulement de l'avantage technique du gros oeuf, mais également de son avantage côté gout.

Et non seulement la rôtissoire rentre dans le gros oeuf vert, mais j'ai pu sans difficulté aucune, avec la surveillance du fiancé, maintenir la température de l'oeuf aux 350 F réglementaires. De surcroît, aucun besoin de terminer par un broil pour faire gratiner le fromage: l'oeuf a deviné mes intentions et s'en est chargé tout seul!

Mais... mais... c'était bon? demanderez-vous. Mais bien entendu, que c'était bon! Vous vous attendiez à quoi? Le petit gout de fumé émanant des aubergines, la cuisson des fromages, et mes modifications personnelles à la recette, en tout respect, de madame di Stasio ont fait de cette lasagne un pur délice.

dimanche 22 août 2010

C'est la saison des poivrons!

Ah! rien de plus beau sur les étalages du maraicher que tous ces poivrons. J'aime les rouges, les jaunes et les oranges... j'aimerais aussi certainement les mauves ou les marrons, mais malheureusement, il n'y a pas de production locale (entendre: près de chez moi).

Imaginez: j'avais déjà commencé
à les retirer quand j'ai songé
à prendre la photo!
Qu'à cela ne tienne, à ce prix-là, j'ai fait provision, et j'en ai fait griller plus du quart sur le gros oeuf vert. On huile, on dépose sur la grille chaude, très chaude, et on retourne, aux dix, puis aux cinq et cinq minutes, jusqu'à ce qu'ils soient noirs ou boursouflés de tous les côtés.

Ensuite, on dépose dans un grand bol, qu'on recouvre, de papier alu ou d'un couvercle. On attend que ça tiédisse et qu'en même temps la pelure se décolle.

Le moment le plus plate est le retrait de la pelure. C'est huileux, juteux, ça salit, et c'est looooong.... surtout quand on a fait griller plus de dix poivrons! Mais ça en vaut tellement la peine!

Plus tard, on en fera une peperonata, mais pour ce soir, ce sera servi avec un hambourgeois en tomate...

samedi 21 août 2010

Un déjeuner digne d'une reine

Après le saumon fumé très réussi et qui inspire la récidive, je me suis dit qu'un sandwich bagel-saumon fumé du style Beauty's serait tout à fait approprié. N'ayant pas de bagels sous la main, et répugnant à aller en acheter parce que je suis une afficionado de la farine de blé intégrale, je décidai donc de m'en faire... sur l'oeuf.

En fouillant de ci de là, je finis par tomber sur une recette de Montreal's Bagels, que j'entrepris de modifier pour qu'elle convienne à mon robot-boulanger et... au gros oeuf vert, bien entendu. Si la roeufcette vous dit quoi faire, sachez que cette première expérience ne fut pas nécessairement de tout repos.

La préparation de la pâte fut telle quelle, mais le plus difficile fut de maintenir l'oeuf à sa température réglementaire de 425 F. Comme la cuisson des bagels nécessite 10 minutes d'un côté, et 10 minutes de l'autre, et qu'il s'agit de boulange, on ne peut se permettre, comme ce serait le cas pour un rôti qui cuit lentement, d'avoir un 5 à 6 minutes à 10 ou 12 degrés de plus que ne l'indique la recette, et avec un soleil plombant sur l'oeuf et la cuisinière pendant toute la surveillance du thermomètre, la sudation était au menu. Me croirez-vous si je vous dis que ça en valait la peine?

Le résultat fut toutefois impressionnant. De gros bagels (en prime, seulement 2 Points sur la liste de Weight Watchers), avec une texture digne des meilleures bagelleries de Montréal, incluant Fairmount Bagels (j'exagère à peine).

Vous imaginez alors aisément mon déjeuner du matin... Je vous le donne en mille: saumon fumé, fromage à la crème, tomates, ognons et câpres, en sandwich dans un bagel sur l'oeuf. Un délice!

mercredi 18 août 2010

Le saumon fumé

Ah! Il était temps. Depuis le temps que je voulais fumer un saumon, enfin, le moment est venu, et quel moment!

Cette fois-ci, j'étais fin prête: j'avais mon bois d'aulne, j'avais mes journées de farniente, et j'avais deux beaux gros filets de saumon sauvage avec la peau.

Je suivis donc la méthode du sage tout nu, précitée. Laissez-moi vous raconter.


Jour 1
D'abord, la saumure. Je choisis de prendre la suggestion du sage tout nu, que je modifiai quelque peu. Il arrive que même la traductrice la plus chevronnée fasse des erreurs de conversion... Ma première version fut une véritable catastrophe, et je fus forcée d'aller chercher de la sauce tamari à l'épicerie. Imaginez un peu: au lieu de mettre 1/2 c. à thé de poudre d'ognon, j'avais mis 1/2 tasse! (la recette, en anglais, disait "1/2 t. onion powder", et mon cerveau, pourtant pas encore fumé, a traduit 1/2 t. (pour teaspoon) par 1/2 tasse, vous l'avez compris. Mais bon. Petit tour impromptu à l'épicerie, où j'en profitai pour racheter des légumineuses, mais c'est une autre histoire.

Ainsi donc, une fois ma saumure faite, je rinçai mes gros filets et les installai délicatement dans un contenant de plastique, avant de verser la saumure dessus. Et là, immédiatement, je réalisai que je devais refaire une saumure, environ la moitié de la recette. Figurez-vous que la bête, dans ce contenant, n'était pas totalement immergée. Et comme il s'agit bien de tremper, et non de mariner, le poisson, je manquais littéralement de jus.

La deuxième portion de saumure versée sur mon futur mets, je mis la chose au frigo. Suite au jour 2.

Jour 2
Le jour 2 devait être la journée la plus facile: retirer le saumon de son contenant et l'étaler sur une plaque, sans le recouvrir, et le remettre au frigo. Facile, dites-vous? Ah. C'est que vous avez un frigo secondaire plus grand que le mien. J'ai du courber ma plaque tant et tant, que mon saumon a failli foutre le camp sur le plancher pas fini et tout plein de bran de scie. Mais heureusement, mes réflexes hors pair sauvèrent la mise. Et voilà, c'était parti pour le séchage.

Suite au jour 3.

Jour 3
Il y a de ces journées où tout commence de travers. D'abord, j'avais promis la veille à ma Mademoiselle C que nous irions déjeuner ensemble au resto, histoire de faire une sortie de filles. Sauf que j'avais complètement oublié ladite promesse au petit matin, et j'étais en train de me faire de superbes oeufs bénédictines à la sauce hollandaise légère, lorsque l'invitée me rappela notre entente. Il était dix heures passées!

Resto, donc. J'étais un peu embêtée, ne pouvant mettre mon fumage à exécution, mais une promesse est une promesse. Pour la petite histoire, nous passâmes un beau moment, malgré le goût exécrable de mon omelette et de la rigosité excessive du chef, et j'en profitai pour refaire le plein de fraises, de framboises, de maïs, d'ognons espagnols et de pommes chez mon maraîcher.

À mon retour à la maison, le fiancé nettoya et alluma mon gros oeuf, avant de partir faire des courses avec mon Petit Ours. Je laissai l'oeuf monter jusqu'à 700, histoire de bien partir le tout, et j'entrepris de le baisser à 180-190. Ciel! Quelle aventure! Autant nous avons déjà eu de la difficulté à faire monter la température, autant j'en ai eu à la faire baisser. L'oeuf était en feu, il se déchainait et refusait de ne pas chauffer. À la fin, les trappes d'aération étaient si fermées que j'en étouffai les braises!

Heureusement, le fiancé choisit ce moment pour arriver pour sauver la mise. Non pas que je n'eusse pu le faire moi-même, question compétences, mais question nerfs, j'en avais un peu marre. Disons qu'entre l'oeuf et moi, ça commençait à se détériorer. J'avais même mis une pellicule plastique sur mon saumon qui séchait, en me disant que je risquais de devoir attendre au lendemain. Mais nous réussîmes à faire descendre la température aux 180 degrés réglementaires, et à les maintenir. Nous ajoutâmes alors les bois d'aulne, qui trempaient depuis le matin.

Sauf qu'au lieu de mettre mon saumon à fumer vers midi, comme prévu, je l'y ai mis à... 16 h! Mais rassurez-vous: nous avions de bonnes bouteilles de vin, et l'attente ne fut pas trop pénible.

Enfin, à 10 h 30, je sortis ma bête de l'oeuf. L'odeur était tout simplement divine. Et le goût... Ah! incroyable!

Il ne s'agissait pas du saumon fumé à froid, presque cru, servi sur un bagel. Non. Un vrai saumon fumé, lentement, lentement, qui goûte la fumée de bois. Mais il était tard, et mon appétit était presque à zéro. Petite bouchée pour gouter (même le fiancé a aimé), et je mis le tout au frigo.
 
Jour 4
Ah, le jour 4. Sublime, ce jour 4. C'est le jour où l'on mange le saumon. Comme le dit le sage tout nu: ouvrez la bouche, mettez-y une bouchée, mastiquez et avalez.

Je n'avais plus d'oeufs pour me faire des bagels, aussi je me suis servi le tout sur un lit de salade... Mais voyez plutôt:

Avant
Après



Ah, et savez-vous la meilleure? Le vin aidant, sans doute, j'avais mal refermé le gros oeuf vert. Et ce matin, il fumait encore, à 150 degrés! Et le plus beau, c'est que le charbon ne s'est pratiquement pas consommé! Ah, c'est merveilleux, la technologie ;-)

mardi 17 août 2010

Nouvelle image

Après bien des essais, voici le nouveau format du blogue Le gros oeuf vert. J'espère que vous allez l'aimer!

J'en suis plutôt contente.

Nouveau livre - génial

Mon nouveau coup de coeur, après mon gourou Raichlen : Jamie Purviance qui, avec Larousse, a concocté La bible Weber du barbecue.

La bible Weber du barbecue


Ce livre est tout simplement génial. Pour le novice comme pour celui qui souhaite s'emmieuter aux techniques barbecuesques, et particulièrement sur un gros oeuf vert au charbon de bois, il est idéal.

Il commence à la base, avec une liste d'outils, pour ensuite y aller des techniques de base, des types de viandes, etc. Un peu comme Raichlen, mais avec un gros plus (pour moi, du moins) : Chaque coupe de viande, chaque technique et chaque recette sont illustrées par des photographies couleurs, avec une méthode pas à pas. Vous voulez lever des côtes pour en faire des côtes levées? C'est expliqué, illustré, détaillé. Vous voulez savoir à quoi ressemble un bifteck de flanc, ou d'aloyau? c'est illustré.

Mais un livre sur le barbecue ne serait rien sans quelques recettes, et il y en a plus d'une centaine dans celui-ci, toutes aussi appétissantes les unes que les autres. Et parmi les trucs appréciés, des recettes faites pour le gros oeuf vert : des gâteaux, des tartes, sans compter des recettes de saumure pour le fumage.

Jamie Purviance est un états-uniens. Jamais je n'ai vu un livre aussi détaillé. Merci donc à l'équipe Larousse, qui a un talent certain pour créer un livre de type encyclopédique comme celui-ci... Mais je me pose la question : est-ce parce qu'il s'adresse aux Français, qui peut-être (corrigez-moi) connaissent moins les joies du gril extérieur, qu'il y va de tant de détails? Chose sûre, à moi, ça plait!

En vente chez tous les bons libraires.

jeudi 12 août 2010

La fête du fiancé

La fête du fiancé est déjà chose du passé, mais je n'avais pas eu le temps de raconter cette aventure culinaire. Pour souligner le bel âge de l'homme, nous avions invité Diane et Jean-Pierre, et les enfants étaient ravis de pouvoir faire la fête.

De mon côté, fidèle à moi-même, je voulais épater la galerie avec mon gros oeuf vert, et faire une pleine utilisation de mon accoeufsoire: la grille à trois étages...

Ainsi donc, au menu:
  • magret de canard;
  • lièvre;
  • haricots au thym;
  • ognon mariné;
  • betteraves, carottes, panais grillés
Je réglai donc le gros oeuf à environ 325 °F, pour y mettre mon lièvre en morceaux, qui devait, selon ma recette, cuire très lentement. Plus tard, j'ajoutai à l'oeuf les légumes, et, en fin de cuisson, les magrets et les haricots. Le tout semblait délicieux. Voyez plutôt:

Malheureusement, si le canard et les légumes étaient parfaits, le lièvre, quant à lui, était dur, sec, et, honnêtement, pas mangeable. Mais bon. J'apprends!

mercredi 11 août 2010

Pizza nouveau genre

Pizza, de Louise Rivard
Je viens tout juste d'acheter le livre Pizza de Louise Rivard, que je ne connaissais pas, intitulé Pizza. J'ai été séduite par sa présentation et, surtout, par sa méthode de préparation de la pizza au charbon de bois, semblable à celle de Raichlen (excellente vidéo!), sauf qu'elle retire complètement la pâte du gril pour la garnir. De cette façon, on est moins pressé.

J'ai repris ma recette classique à la semoule de maïs, et j'ai fait plusieurs petites pizzas, que j'ai garnies avec de la sauce adobo maison, des haricots noirs, des tomates, des poivrons et des ognons caramélisés...

Le résultat était... parfait!

Hum.

Sauf que je n'aurais peut-être pas dû prendre la photo. C'est tout ce qui a pris pour faire noircir deux pizzas sur cinq! Que voulez-vous, je voulais faire ma show-off!

mercredi 4 août 2010

La saga de la garniture - cette fois, c'est vraiment la fin!

Et oui! Pour la troisième et quatrième fois, nous sommes parvenus à brûler la garniture du gros oeuf vert. Voici comment cela s'est produit...

La troisième fois, le fiancé avait invité un ami à souper et, pour l'impressionner, il a décidé de lui faire du filet de boeuf sur le gros oeuf. Il a donc fait chauffer la chose à plus de 600 °F, ce qu'il fit sans difficulté aucune. Mais voilà, au moment de mettre les steaks sur la grille, le fiancé a oublié la règle élémentaire des têtes d'oeuf: si ça chauffe à plus de 400 °F, quand on ouvre, il faut d'abord soulever légèrement le couvercle, afin d'éviter une explosion ovoïde... Ce qu'il ne fit pas. En ouvrant tout grand le couvercle, il a été envahi par les flammes, ciel d'enfer, qui lui ont roussi (décidément...) les poils du bras, mais qui ont également atteint la garniture, surtout à l'arrière de l'oeuf. Résultat, avec le restant de garniture que nous avions, nous avons réparé la partie endommagée.

Mais tout n'allait pas se terminer là, avec cette histoire de garniture. Eh! que non! Il me prit l'idée, un soir où ma chère maman était invitée, de l'impressionner avec mon gros oeuf vert et de faire pas un, mais deux poulets grillés, que je farcis d'abord, non pas dans le trou mais sous la peau, avec du fromage de chèvre et une gremolata à la lime et au citron. Pur délice, direz-vous, et vous avez raison. Toutefois, j'avais omis un détail : le fromage, ça fond! Et quand ça tombe dans un four chauffé à 350 °F, sur une plaque de cuisson indirecte... ça brûle! Et pas à peu près! Même en prenant soin d'ouvrir le gros oeuf vert le plus délicatement du monde, les torts furent irréparables: brûlée, la garniture? Calcinée, la garniture!

Après avoir passé une autre heure d'un bel après-midi d'été où j'aurais largement préféré être dans ma piscine pendant que cuisaient mes côtes levées (on y reviendra), j'ai pris ma décision: fini, f-i fi, n-i ni, les garnitures. D'abord, l'oeuf garde très bien sa température, même très basse, sans. Ensuite, sans garniture, les deux morceaux sont parfaitement alignés. Finalement, cet accoeufssoire est totalement inutile. Pour nous, en tout cas.

Il nous faudra désormais refermer l'oeuf avec un peu plus de délicatement, mais si vous saviez comment on en prend soin, de notre oeuf...

dimanche 1 août 2010

Roussi!

Bien que les événements estivaux ne m'ont pas permis de vous donner tous les détails de mes expériences avec l'oeuf, je tiens à souligner que j'ai persévéré, et que mon motto est désormais «J'apprends».

Toutefois, et je regrette de ne pas avoir eu le réflexe de prendre une photo, celui qui apprend beaucoup ces temps-ci, c'est le fiancé: il s'est complètement roussi le poil des... aisselles!

Oui, je me roule à terre!

lundi 24 mai 2010

Saumon fumé - essais et erreurs

Je voulais faire fumer un poisson sur mon gros oeuf vert, plus précisément un saumon.

J’avais acheté du bois de fumage chez Canadian Tire, et, croyais-je, il ne me restait qu’à me trouver un bon filet de saumon. Je n’étais pas certaine de la technique, aussi, avant d’aller chercher la chose, je fis quelques recherches dans Internet.

Quelques clics dans Google m’ont permis de découvrir que le Sage tout nu a un excellent article sur le fumage du saumon sur un « cuiseur en céramique », en l’espèce, comme chacun sait, un gros oeuf vert. Et là : oh! surprise! rien n’est plus simple que de fumer un saumon, mais rien n’est aussi compliqué, parce que long!

Je vous résume l’article du Sage tout nu, qui dit simplement qu’il faut 4 jours pour un saumon fumé (le quatrième étant prévu pour manger le saumon), et explique en détail ce que chaque jour comporte :
  • Jour 1 - Saumurer le saumon
  • Jour 2 - Sécher le saumon
  • Jour 3 -   A) Fumer le saumon
                   B) Refroidir le saumon
  • Jour 4 - Manger le saumon
Et moi qui croyais faire ça en une journée! L’équipement requis me posait également problème : nulle part dans la région ne suis-je parvenue à trouver du bois d’aulne, ce bois au parfum tout juste assez délicat pour le poisson. J’avais du hickory et du mesquite, qui auraient, n’eût-ce été des conseils du Sage tout nu, ruiné mon plat par leur goût trop prononcé.

J’ai d’abord remis mon fumage à plus tard, le temps de chercher de l’aulne. Tous les sites que je trouvais dans Internet n’en faisaient pas la livraison (jusqu’à ce que je trouve aujourd’hui, chez Smokinlicious Canada - yeah!). Le poissonier n’en avait pas plus, et, pire, n’en avait jamais entendu parler! Il me dit qu’une planche de cèdre devrait faire l’affaire... Hum. Le Sage tout nu recommande n’importe quoi, sauf une planche en bois. Mais bon, je voulais tellement essayer! En outre, j’en fus réduite à m’acheter un filet de truite saumonée, les jeunots de la poissonerie ayant découpé tout les filets de saumon en portions pour une personne! Quand ça va mal...

Une fois à la maison, je remisai ma truite au frigo, et, dès le lendemain, je préparai ma saumure. Pour trouver une recette, une petite recherche « brine salmon trout » m’a conduite à des centaines de recettes. J’en ai pris une au hasard, qui ne semblait pas trop parfumée, ni trop sucrée. J’ai donc mis ma truite à saumurer... puis, le jour suivant, à sécher dans mon frigo à bulbes. Je croyais bien pouvoir la fumer le lendemain, mais les événements en décidèrent autrement. Ce qui fait qu’après trois jours de séchage, je dus mettre le beau filet au rebuts. Snif.

« C’est l’expérience qui rentre, » me fit le fiancé avec philosophie.

C’est pourquoi je ne peux offrir aucune photo de mon procédé. De un, j’avais oublié d’en prendre, et de deux, il n’y a jamais eu de produit final. Aussi, j’y reviendrai.

J’ai commandé mes blocs d’aulne chez Smokinlicious, qui ne charge que 1,50 $ pour la manutention. Je paie sans doute un peu cher pour le sac, mais bon, c’est mieux que rien. Et j’ai découvert que le poissonier de mon IGA local a dans son présentoir de beaux gros filets de saumon - qu’il découpe seulement à la demande, le bienheureux.

On s’en reparle.

jeudi 6 mai 2010

Le meilleur charbon de bois est québécois!

Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est le grand Sage tout nu! En effet, en 2002, il sacrait le charbon de bois Feuille d’érable meilleur entre tous!*

Sachez, chers compatriotes et fervents du gros oeuf vert, que ce précieux combustible est produit ici, chez nous, dans le comté de Port-Neuf, plus précisément dans la petite municipalité de Ste-Catherine. Et comble du bonheur, il est en vente dans tous les BMR, Rona, Home Hardware du Québec et du Canada!

*Le Sage tout nu a toutefois abaissé la cote du charbon Feuille d’érable en raison du fait que tous les morceaux de charbon ne sont pas de la taille idéale, contrairement au sac promotionnel évalué. À ce jour, le Royal Oak le surclasserait (en vente chez Canadian Tire)... Toutefois, les lecteurs du Sage tout nu lui préfèrent le Feuille d’érable, dont la cote tent toutefois à baisser non pas en raison de sa qualité, mais en raison de la difficulté de le trouver aux États-Unis.

Et puis, soyons tout à chauvin, et achetons québécois!

lundi 3 mai 2010

Pizza pizza!

C'est l'an dernier que la piqure du barbecue m'a vraiment prise, lorsque j'ai réalisé ma première pizza sur notre vieux gril à gaz Broilmate, très bas de gamme. J'avais alors essayé, avec succès, la méthode de Raichlen: on cuit la pâte directement sur la grille chaude, et on garnit sur la grille froide, en commençant par le fromage.

Toutefois, avec le gros oeuf vert, j'avais bien l'intention de profiter de sa convection pour réaliser une pizza digne des meilleurs restos dotés d'un four à bois.

Le premier essai fut... bon, mais... coriace. Voyez plutôt:


Au deuxième essai, toutefois, équipé des bons accoeufssoires, ce fut un succès de pied en cap:

Et voici la recette, croûte et garnitures.


La recette suivra bientôt, je reviendrai ici faire le lien vers le blogue Roeufcettes...

vendredi 30 avril 2010

Leçons sur le gros oeuf vert

Il y a déjà plus de 15 jours que je nʼai pas écrit sur le gros oeuf vert. La raison principale en est que jʼai eu quelques déceptions par rapport à lʼoeuf, au point où je remettais vraiment en question mon achat.

Alors que je coulais de premiers jours heureux et enthousiastes avec mon oeuf, un problème, puis un autre, et un autre, sont arrivés, au point où jʼétais passablement découragée.

Vous vous souviendrez de lʼépisode de la garniture, mais il y a plus. Toutefois, chers et nombreux lecteurs, tout est rentré dans lʼordre. Je mʼexplique.

Voyez-vous, le gros oeuf vert nߴest pas un barbecue ordinaire. Avec un barbecue à gaz, le fonctionnement est assez simple : on part le gaz, on allume à lʼaide dʼun briquet ou dʼun bouton, on règle la température sur le cadran, et cʼest tout.

Le gros oeuf vert demande un peu plus de... jʼallais dire « raffinement », mais le mot juste serait plutôt « rusticité ». Et quand on dit rusticité, on dit également apprentissage.

Voici donc une petite chronique sur ce qui fait du gros oeuf vert un barbecue plus difficile à maîtriser. Je tiens dʼabord à préciser que jʼavais visionné tout le CD dʼinstructions fourni avec mon gros oeuf vert (en anglais seulement), et quelques vidéos dans YouTube, et que je me croyais bien bonne. Mais appelons cela la chance de la débutante...

Comme vous le savez, on utilise du charbon de bois comme combustible. Or, le charbon ne sʼallume pas en tournant une manivelle, mais bien avec du feu. Dʼaucuns utilisent des cartons dʼallumage, très populaires en période de camping. Nous avons opté, mon fiancé et moi, pour un chalumeau, suivant en cela les conseils de Gelina et Dave. Notre chalumeau nʼest pas aussi puissant que le leur semble lʼêtre, mais bon, ça fait le travail. Lorsque le gros oeuf vert est neuf, ça va bien. Il nʼa jamais été allumé, le charbon est tout propre, il nʼy a pas grandʼchose à faire. Toutefois, après quelques utilisations, la technique doit être adaptée. Et voici donc le fruit de nos découvertes, ou, pour être plus précise, des découvertes du fiancé :

  • ne pas acheter du charbon de bois aux morceaux trop gros (comme le Kamado Joe, assez terrible merci, et qui ne sent rien, en plus, privant le repas de ce petit goût de fumée qui fait le charme du gros oeuf vert - à ce jour, le meilleur charbon est celui de la marque Big Green Egg);
  • avant tout, brasser le charbon restant afin dʼévacuer les cendres au fond du gros oeuf vert;
  • ramasser les cendres (pour cela, il faut absolument un petit outil, fourni gracieusement par mon détaillant);
  • allumer les charbons déjà utilisés;
  • lorsquʼils sont bien pris, ajouter, au besoin, du charbon nouveau.
Et en quelques minutes, la température montera très rapidement. Nous avons atteint le 600°F hier soir, en un rien de temps

Va pour lʼallumage. Quʼen est-il de la cuisson? Pour la cuisson, outre la grille de base, au moins deux accessoeufres semblent absolument nécessaires. Déclinons, et nous reviendrons sur chacun dans une autre chronique :
  1. un support à plaque;
  2. une grille à étages.
Je précise en outre que jʼai quand même utilisé mon gros oeuf vert à quelques reprises, malgré mes petits problèmes. Je reviendrai avec les repas cuisinés sous peu, avec plus ou moins de succès, selon le cas. Mais pour lʼinstant, je cours chez Home Depôt mʼacheter des copeaux à fumer. Jʼai pour intention de faire fumer un saumon demain.

lundi 19 avril 2010

Retour : ce n’est pas la faute au fiancé

Les cheveux sont dressés sur la tête de mon fiancé lorsqu’il a lu le précédent message... Et je me dois désormais de faire mon mea culpa : ce n’était pas sa faute si le gros oeuf vert ne fonctionnait pas aussi bien qu’avant...

Le problème, en fait, semble être causé par le charbon Kamado Joe, vendu par mon détaillant, qui n’avait plus de charbon Big Green Egg en stock. Les morceaux du charbon KJ sont si gros, si durs, qu’ils mettent un temps fou à s’allumer, en plus de ne pas rougeoyer à la même rapidité que ceux de BGE.

Alors, voilà, toutes mes excuses à mon fiancé.

samedi 17 avril 2010

Quand mon fiancé allume le gros oeuf vert

Petite réflexion, tout à fait anodine, tout en étant pleine de sous-entendus...

Ce soir, pour la deuxième fois, j’ai laissé mon fiancé allumer le gros oeuf vert... La première fois, il s’était offert, mais j’avais dû rajouter du charbon... la température ne montait pas.

Ce soir, donc, la seconde fois, j’ai encore dû rajouter du charbon, mais pire, la température n’a jamais dépassé les 350 °F. J’ai demandé à mon fiancé s’il avait pris soin de vérifier la présence de cendres dans le bas du gros oeuf vert. Nenni. À mon avis, cela seul pourrait expliquer le fait que je ne suis jamais parvenue à la température désirée. Deux jours plus tôt, j’avais atteint les 500 °F!

Faudrait-il croire que l’oeuf n’a qu’une seule maîtresse?

jeudi 15 avril 2010

Quand on n'a pas le goût de se forcer

Après avoir nettoyé le couvercle de mon gros oeuf vert et lui avoir retiré tous les résidus de colle rouge, je n’avais plus vraiment envie de cuisiner. Eh! oui! Ça m’arrive.

Mais après plus d’une semaine, j’avais vraiment hâte de m’y remettre. Il me restait quelques saucisses à la dinde à l’italienne au congélo, sous vide, et j’avais des pains pour chiens-chauds tout frais sortis du four. Quelques minutes sous l’eau froide pour les saucisses, une fente et de l’huile d’olive sur les pains, l’ouverture d’un sac de saucisses au tofu pour les enfants (qui n’aiment pas les saucisses épicées)... et le tour était joué! J’ai même fait mes frites-pas-frites sur le gros oeuf vert! Bien entendu, mes amis têtes d’oeuf me diront que j’aurais dû faire  mon pain sur le gros oeuf vert, mais ce sera pour une prochaine fois!

Malheureusement, j’avais la tête ailleurs et j’ai complètement oublié de photographier le tout dans l’oeuf. Mais bon, au moins j’ai pensé à immortaliser l’assiette avant de tout avaler!

Édition: lien vers la recette

dimanche 11 avril 2010

Le gros oeuf vert qui pardonne

Rien ne va plus dans le monde du gros oeuf vert. J’ai presque peur d’écrire ces lignes, par crainte de décourager les futurs adeptes.

Toutefois, je me dois de le faire, ayant enfin découvert la raison de la brulure de ma garniture... Un mauvais réglage. En effet, mon gros oeuf vert a été assemblé par les employés de mon détaillant, très gentils par ailleurs, mais un peu vite sur le piton. Ainsi, le couvercle de l’oeuf n’a pas été bien serré, ce qui a fait en sorte qu’il reculait de quelques millimètres chaque fois que je l’ouvrais et que je le refermais. Résultat : après quelques cuissons, il ne fermait plus juste et la garniture du haut s’est retrouvée directement exposée à la chaleur intense de l’oeuf... et elle a fondu.

Hier, nous avons donc rentré le gros oeuf vert dans la maison pour peaufiner le réglage. Ce ne fut pas une mince tâche pour des néophytes comme nous, mais mon fiancé est assez ingénieux et il a fini par découvrir, à force de tentatives, comment stabiliser la chose. Toutefois, à force de manipulations, la garniture du haut a fini par se décoller! Diantre de diantre et catastrophe, comme dirait ma fille! Il a fallu retirer la garniture du haut, qui est toutefois demeurée presque intacte et probablement réutilisable.

Qu’à cela ne tienne, j’étais en manque de mon gros oeuf, après plus d’une semaine sans y avoir touché, et j’ai décidé de cuisiner sans la garniture du haut. Je n’avais pas envie d’attendre un autre 24 heures avant de goûter les délices qu’il procure. J’ai donc tout simplement nettoyé le couvercle à l’aide de l’acétone, pour en retirer toute la colle. Une tête d’oeuf a déjà omis cette étape, la croyant inutile, et il a ensuite passé plus de six heures à se répéter «Je ne ferai plus jamais ça, je ne ferai plus jamais ça» tandis qu’il décollait le couvercle et la base, la colle ayant fondu et scellé le gros oeuf vert, pendant qu’y chauffaient quelques steaks... Cela étant dit, je suis en train de devenir professionnelle de l’acétone...

La morale de cette histoire : lorsque vous recevrez votre oeuf, que vous l’assembliez vous-même ou non, vérifiez que le couvercle et la base sont bien fixés dans les anneaux.

Enfin, à ma grande surprise, l’oeuf n’a pas trop brulé le charbon, et je suis parvenue à maintenir sa température sans trop de difficultés, malgré l’absence de la garniture du haut. Bon, mes amis têtes d’oeuf me l’avaient bien dit, mais j’étais sceptique. Je ne le suis plus : le gros oeuf vert pardonne tout!

mardi 6 avril 2010

Garniture, suite et fin

Eh! voilà! J’ai fini par poser la garniture... En fait, cela fait déjà plusieurs jours, mais m’étant absentée de la maison quelques jours, je n’ai pas eu le loisir d’en faire le compte rendu.

Vraiment, poser la garniture sur un gros oeuf vert est un jeu d’enfant, en trois étapes :
  1. Nettoyer le contour de l’oeuf à l’acétone pour enlever tous les résidus de l’ancienne garniture
  2. Attendre une demi-heure, couvercle ouvert, le temps que l’acétone s’évapore
  3. Appliquer un silicone à haute température sur les rebords de l’oeuf (le mien était... rouge!)
  4. Déroulez le ruban de garniture, en le serrant tout autour du rebord, sans jamais tirer dessus
  5. Refermer l’oeuf et le laisser ainsi pendant au moins 24 heures

Fred le joueur de guitare fumant présente un excellent vidéo en trois parties sur l’installation de la garniture. Il utilise toutefois une petite brosse et de l’acétone pour nettoyer le rebord, mais j’ai opté pour une vieille guenille bien trempée du même produit... je semble avoir eu moins de difficultés que lui pour faire un beau travail. Néanmoins, la suite de son exposé m’a été d’une aide précieuse. Voyez plutôt:
  1. Installation d’une garniture, partie 1
  2. Installation d’une garniture, partie 2
Et comme je suis de retour, je vais enfin pouvoir me remettre sur le gros oeuf... Mioum.

mardi 30 mars 2010

Suite de la saga de la garniture

Pas de cuisine sur l’oeuf, ce soir : j’ai commencé le remplacement de la garniture que j’ai malencontreusement brûlée.

Le matin, en revenant d’aller reconduire les enfants à la garderie, petit arrêt chez mon détaillant pour ramasser ma garniture. J’en profite pour échanger ma housse à oeuf simple pour une housse à oeuf avec table. On ne rit plus. Le soir, en allant chercher les enfants à la garderie, petit arrêt au BMR pour ramasser, selon les consignes de la gentille Debbie de Big Green Canada, de l’acétone et du silicone haute température... et, juste avant la sortie, un petit grattoir en plastique qui me signale qu’il fera des merveilles.

Au retour, congé de souper. « Les enfants, vous pouvez manger ce que vous voulez ce soir, tant que ça reste santé! » Ils sont ravis, vous vous en doutez, et passeront la soirée à s’empiffrer de fraises, de yogourt, de muffins maison, de noix, de fromage et de thon en conserve. Avec un coeur en chocolat noir à teneur de 70 % de cacao pour dessert. Le bonheur, tandis que je me suis contenté d’un plat de pâte avec un mélange de sauce fromage orange fluo... ça vous dit quelque chose? Agrémenté d’une boîte de thon, c’est presque passable...

Alors, je m’installe avec mes gants en latex, ma guenille qui finira à la poubelle, mon acétone, mon petit grattoir et mon gros oeuf vert tout grand ouvert. C’est franchement dégueulasse. La garniture a arraché par endroits, et par ailleurs c’est plein de morceaux de caoutchouc, de poils et de gomme. Mais bon. On va arranger tout ça.

Je prends donc l’acétone, je la verse sur la guenille, et je frotte sur le contour de mon oeuf. Vous imaginez que ce fut presque magique, hein? Enfin, pas tout à fait. En frottant avec la guenille, je suis parvenue à retirer la garniture en tant que telle, mais pour ce qui est de la colle... Il m’a fallu plusieurs applications d’acétone, et une bonne dose de grattage. Mais bon, en vingt minutes à peine, c’était terminé, et je suis plutôt fière du résultat :

Mon intention était de poursuivre avec le silicone, mais mon fiancé m’a convaincue qu’il faisait trop froid et que ça ne collerait pas. De toute façon, il commençait à faire noir et, oui, j’avais les doigts gelés sous mes petits gants de latex. J’ai donc refermé le gros oeuf vert, très, mais très délicatement, et je suis rentrée.

Demain : la pose de la garniture!


Ajout (demain) : Après vérification, le fiancé avait tort. On peut poser le silicone à une température allant jusqu’à -65 °C... Umph. Ça m’apprendra à me fier à autre chose qu’aux instructions sur la boîte (que je n’avais pas lues, au demeurant).

Impressionnant!

Ça y est! J’ai fait mon premier poulet sur le gros oeuf vert. Et, encore plus qu’avec le filet de boeuf, j’ai compris!

En effet, j’ai enfin compris ce qui est si extraordinaire à propos du gros oeuf vert : j’ai mangé hier le poulet le plus juteux, le plus au point, le plus savoureux que je n’avais jamais mangé. Oubliez le St-Hubert barbecue, pout-pout-pout, maintenant, le poulet, je le fais chez moi. Je n’en revenais tout simplement pas. Qu’une roeufcette d’une simplité aussi ahurissante soit aussi succulente dépasse l’entendement.

J’ai emprunté diverses techniques... Celle de Raichlen pour insérer la marinade sous la peau, celle sur la boîte de mon support à poulet pour la bière et, enfin, ma propre créativité pour faire ma belle tête de poulet. J’ai accompagné le tout de carottes grillées, que j’aurais dû mettre à l’oeuf une dizaine de minutes seulement après y avoir mis le poulet - elles étaient encore un peu trop craquantes, ce qui ne convenait pas trop au plat de résistance. C’était malgré tout délicieux... même les enfants ont aimé!

Ah! et sur l’image, les carottes ne sont pas brûlées : c’étaient des carottes noires...

lundi 29 mars 2010

Diner pour une: je vais avoir besoin d'un petit oeuf vert!

Le gros oeuf vert, contrairement à ce que son nom affirme, vient en différentes tailles:
  • Extragros : grille de 24 po
  • Gros : grille de 18 po (le mien)
  • Moyen : grille de 15 po
  • Petit : grille de 13 po
  • Mini : grille de 9½ po
Je me suis procurée le gros oeuf vert, mais ce midi, jʼai réalisé que jʼaurais également dû mʼacheter un petit oeuf vert. Pourquoi? Parce que quand on cuisine pour une personne, allumer le gros oeuf vert est une perte de temps, dʼénergie et de charbon... Un petit atteindrait sa température beaucoup plus vite, avec beaucoup moins de combustible...

Il va falloir que je recommence à négocier avec mon fiancé!

Édition: ajout des dimensions

Un appel de Big Green Egg

Je suis impressionnée. La dame de Big Green Egg Canada, à qui j’avais envoyé un courriel à propos de ma garniture brûlée, vient de me téléphoner!

Elle a pris tout le temps de m’expliquer pourquoi ma garniture a brûlé: il semble que je n’aie pas tout écouté le vidéo fourni avec le produit, qui disait quelque part de ne pas faire les premières cuissons à plus de 300ºF... Oups. Il semble que la colle doit avoir le temps de se fondre dans la céramique avant de monter aux plus hautes températures.

Mon détaillant va quand même me remettre une garniture, ce pour quoi je lui serai éternellement reconnaissante...

N’empêche, quel service!

Et je me permets maintenant de relater un incident, qui semble-t-il, selon Debbie de Big Green Egg Canada, fait de moi une vraie tête d’oeuf. Je l’avais décrit dans ma première verstion du message précédent, mais je l’avais retiré parce que, honnêtement, j’avais peur d’être poursuivie par la compagnie pour mauvaise publicité! Mais bon, comme je ne suis ni la première, ni la dernière... Il faut laisser le gros oeuf vert éructer avant de l’ouvrir au complet lorsqu’on cuit à très haute température. Ce que j’ai omis de faire en soirée... et je me suis retrouvée avec les flammes de l’enfer, qui sortaient de tous les orifices du gros oeuf vert... J’ai eu la peur de ma vie! Mais on me dit que ça arrive à toutes les têtes d’oeuf...

Problème en la demoeufre...

Hier soir, avarie.

Cʼétait le grand soir des filets de boeuf. En accompagnement, betteraves grillées et salade César maison (je donne cette recette, qui nʼest pas une vraie roeufcette, par acquis de conscience).

Donc, je prépare mon gros oeuf vert à 400 °F et jʼenfourne les betteraves, dont jʼai prélevé quelques feuilles, histoire dʼagrémenter ma salade, sur une grille surélevée. Jusque là, ça va. Après quelques minutes, toutefois, la température de lʼoeuf baisse dangereusement. Je vais jeter un coup dʼoeil... presque plus de charbon! Catastrophe! comme dirait Petite Chouette.

Je retire la grille principale (lʼautre dessus) et jʼajoute du charbon. Je referme le couvercle. Et jʼattends. Et jʼattends. Ah! jʼoubliais de mentionner que jʼavais posé une assiette dʼaluminium sur les braises, pour faire un genre de lèche-frite pour mes filets. Et jʼattends. Et je mʼimpatiente.

Réouverture de lʼoeuf. Je constate que le charbon sous mon lèche-frite improvisé est rougeoyant, alors que celui à lʼair libre ressemble à une peau de chagrin. Je retire mon lèche-frite: lʼassiette est trouée! «Ah! me dis-je, voilà qui explique où était la chaleur!» Je brasse derechef les charbons et je referme le couvercle.

Enfin, lʼoeuf obtempère et me donne mon beau 400 °F. Les betteraves sont sauves.

Après le temps de cuisson nécessaire, je retire les betteraves et jʼouvre les vannes: on veut faire monter lʼoeuf à 700 °F, cette fois-ci, pour bien saisir le filet. Je suis très nerveuse: mes amis têtes dʼoeuf attendent le résultat de ma première viande avec impatience... Jʼai de la pression!

Je mets les filets, je referme. Je rouvre, je retourne, je referme. Je rouvre, je retourne, je referme... Tout va bien.

Jusquʼau moment de les sortir, où je constate, ô malheur, que la garniture en feutre se décolle de la paroi inférieure de mon gros oeuf vert, et se retrouve en proie à la chaleur intense de lʼovoïde!

Résultat: la garniture a fondu, ratatiné, et mon fiancé lʼa retirée ce matin. Voyez plutôt.


Heureusement, j’ai les têtes dʼoeuf pour amis: ce problème est arrivé à nombre dʼentre eux. Certains ont remplacé la garniture par une pièce de marque NOMEX, plus résistante, parfois fournie par The Big Green Egg, parfois achetée ailleurs, mais dʼautres ont décidé de passer outre, jouant toutefois de plus de prudence en manipulant leur gros oeuf vert.

Ah! J’allais presque oublier: les filets étaient dé-li-cieux, juteux à souhait, la viande n’ayant aucunement perdu de sa forme ou de sa taille. Un repas de déesses, si elles n’étaient pas végétariennes...

Édition: liens; chronologie

dimanche 28 mars 2010

Dîner sur l’oeuf

Les ananas d’hier étaient si délicieux, que je n’avais pas envie d’attendre au souper pour récidiver sur le gros oeuf vert. J’ai donc décidé de concocter une quiche aux zucchinis, ognons et Jarlsberg. Une roeufcette simple comme tout, direz-vous, mais le défi pour moi était de faire monter mon gros oeuf vert à la température nécessaire, soit 350 °F.

Allumer l’oeuf n’est pas difficile: il suffit de mettre le charbon de bois dans la boîte d’allumage, jusqu’à mi-hauteur, et d’allumer. Nous avons choisi la méthode « beau-père », comme l’appelle mon fiancé: le chalumeau. Il suffit de souffler quelques instants sur les charbons, jusqu’à ce qu’un certain nombre d’entre eux rougissent. Ensuite, on ferme le couvercle du gros oeuf, en veillant à ce que les trappes d’aération soient ouvertes au maximum. De la sorte, on atteint 700 °F en moins de dix (10) minutes! Oui, bon, mais après, il faut quand même redescendre de moitié.

Commence alors un jeu avec les trappes d’aération. Je vous avouerai que j’étais plutôt inquiète au début, mais je suis fière d’annoncer qu’en une autre dizaine de minutes, j’étais parvenue à la température désirée, que j’ai maintenu les 40 minutes que nécessitait ma recette.

Le plus beau de la chose, c’est que j’ai pu maintenir la quiche au chaud en refermant les trappes et en la laissant dans l’oeuf. Une demi-heure plus tard, elle était toujours juteuse et à la bonne température.

Sauf que... Petit détail. J’ai brulé ma croute! Ma recette exigeait un grand plat rectangulaire, ce qui aurait donné une quiche très mince, plus près de la fritata que de la quiche. J’ai donc choisi un plat plus petit  mais plus épais, ce qui m’a forcée à doubler le temps de cuisson... avec le résultat que toute ma belle chapelure maison (je fais mon propre pain) a calciné. N’empêche, c'était délicieux quand même, il suffisait de détacher les oeufs de la croute, ce qui se faisait tout seul. Mais la prochaine fois, je mettrai une plaque en céramique sous le plat, peu importe la durée de la cuisson!

Ajout d’un blogue pour les roeufcettes

Je vous annonce la création d’un nouveau blogue, toujours en lien avec le gros oeuf vert:

Roeufcettes

Il présentera, une à une, toutes les roeufcettes que je ferai sur le gros oeuf vert. J’aurais pu inclure chaque roeufcette dans mes messages, mais je ne voulais pas polluer le présent blogue, et je souhaitais également faciliter la recherche. Ainsi, chaque fois que je ferai mention d’une roeufcette ici, le titre de l’article comportera un lien vers son détail dans Roeufcettes.
Et parce que j’ai de la suite dans les idées, le titre de chaque roeufcette présentée dans l’autre blogue contiendra un hyperlien vers l’article du présent blogue y ayant conduit. Est-ce que je m’exprime clairement? De toute façcon, il suffit de l’essayer...

Édition: roeufcette

samedi 27 mars 2010

Première cuisson sur le gros oeuf vert: ananas grillés!

J’avais l’intention, pour notre premier repas sur le gros oeuf vert, de faire un superbe filet mignon, mariné dans l'huile d’olive et le vinaigre de vin, accompagné d’asperges grillées et de tomates avec basilic, vinaigre balsamique et bocconcinis.

Le destin en a décidé autrement. En effet, mon fiancé a passé la journée à la recherche de planches pour fabriquer la table du gros oeuf vert. Et il semble que les grandes surfaces son chiches en bois d’ébénisterie. Ce qui fait que lorsque le fiancé est revenu à la maison, le boucher avait fermé boutique depuis longtemps déjà. J’ai proposé, en guise de rechange, un saumon, mais ça n’a pas été très populaire. Nous avons donc décidé de remettre la première cuisson à demain.

Sauf que... je n’en pouvais plus d’attendre! « Allumons-le, au moins, » nous sommes-nous dit. Et là, surprise: après quelques minutes, avec très peu de charbon, l’oeuf affichait fièrement 600 °F.

Wow. Je ne pouvais me résigner à laisser cette belle chaleur se perdre. Alors, j’ai décidé, faute de repas principal, de faire ma première cuisson quand même, et j’ai commencé par un dessert: les ananas grillés.

Petit Ours a détesté, mais mon fiancé, Petite Chouette et moi-même avons adoré. Ça sentait bon, c'était juteux, c'était délicieux.

Demain, on commence la table... et on mange le filet de boeuf!

Édition: ajout du lien vers la recette (dans le titre de l’article) et retrait de la recette dans le présent article.

vendredi 26 mars 2010

Accoeufssoires

Lorsque le gros oeuf vert est arrivé chez nous, on nous a dit quʼil fallait faire chauffer la grille à vide pendant au moins une heure avant dʼy faire cuire quoi que ce soit. Nous avons donc décidé dʼattendre à samedi avant de lancer la machine. Toutefois, après vérification auprès de mes amis têtes dʼoeuf, il semblerait que cette précaution ne soit absolument pas nécessaire. Dʼailleurs, jʼai plus tard constaté que nulle part la société du gros oeuf vert nʼen fait-elle mention, ni dans le petit livret (assez ordinaire) ni dans le CD/DVD (très bien fait) qui accompagnent le produit. Donc, en principe, la voie est toute grande ouverte et lʼoeuf est prêt à servir.

Ainsi donc, hier soir, je suis passée à un cheveu de lancer le gros oeuf vert. Jʼavais préparé une pâte à pizza, et jʼavais dans lʼidée de la faire cuire directement sur la grille, à la façon Raichlen.

Mais comme je suis une inconditionnelle des modes dʼemploi, jʼai dʼabord inséré le CD dʼaccompagnement de mon gros oeuf vert dans mon lecteur et jʼai consulté quelques sections, qui se retrouvent toutes, en passant, sur le site Web The Big Green Egg des États-Unis:
Et quʼai-je alors découvert? Que le gros oeuf vert ne fonctionne absolument pas comme un barbecue à gaz. Bon, je le savais avant dʼacheter, me direz-vous, mais la distinction est encore plus fondamentale que je ne le croyais. Je mʼexplique.

Pour quʼil soit à son meilleur, le gros oeuf vert doit être fermé pendant la cuisson. Ainsi, une pizza y sera cuite sur une pierrade, imitant le four à bois ou en pierre des restaurants de pizzas fines. Mais la méthode de Raichlen, elle, exige de cuire la pizza avec le couvercle ouvert...

Jʼai craint de rater ma première utilisation du gros oeuf vert. Pas que jʼai eu peur de gâcher ma pizza, au contraire! Jʼai éprouvé maintes fois la méthode Raichlen, et je lʼadore. Seulement, je me suis dit quʼil serait dommage de ne pas utiliser le gros oeuf vert à son plein potentiel, à ce pour quoi il a été conçu.

Or, et jʼarrive enfin à l'objet de cet article, je nʼai aucun accoeufssoire pour aller avec mon gros oeuf vert! Et en fouillant plus loin, jʼai réalisé que ça ne s'arrête pas à la pierrade pour pizza. Nenni! Pour bénéficier de mon gros oeuf vert à plein, jʼaurai éventuellement besoin des articles suivants:
  • une grille à étages;
  • un support à poulet (quoiqu'une cannette de bière puisse faire l'affaire);
  • des planches à fumer (et de bois à fumer);
  • un wok troué;
  • etc. (etc. très, très consistant)
Ouf! j'entends le tut-tut-tûûûûût du modem communiquant avec la centrale Visa! Heureusement, il n'y a pas lieu de n'acheter que les accoeufssoires spécialement conçus pour le gros oeuf vert. Les grands magasins que sont Home Dépôt, Canadian Tire, RONA et BMR regorgent d'articles à bas prix. Les puristes me diront que la qualité n'y est pas, mais je suis loin d'être convaincue. Je vais au moins aller vérifier de visù en fin de semaine.

Modification: accoeufssoires

jeudi 25 mars 2010

Une table pour l'oeuf

Le gros oeuf vert est offert avec de nombreux accessoires (oh, pardon! accoeufssoires) (en sus, bien entendu). Vous pouvez y apposer des tablettes, le mettre sur roulettes, y ajouter une housse, une table...

Bien que la photo annonçant ce blogue présente le gros oeuf vert avec un nid à roulettes, nous n’avons pas gardé cet accoeufssoire, qui nous avait été livré par erreur. Il n’aura servi que le temps d’une photo, puisque nous avons décidé d’enrober notre oeuf d’une grande table en bois, plus pratique. Et comme nous avons l’esprit bricoleur, nous avons décidé de la construire nous-mêmes, comme beaucoup d’autres têtes d’oeuf avant nous.

Pour ce faire, il existe plusieurs options. D’abord, nous pouvons utiliser les plans gracieusement fournis par la société du gros oeuf vert :
Il y a également un excellent, génial, bien fait et impressionnant plan en 3D sur Google Sketchup, qui mérite qu’on s’y attarde :
J’insiste sur ce dernier, parce que non seulement l’outil Google Sketchup est un petit outil léger et très intéressant, mais le travail de l’auteur de ce plan tridimensionnel est remarquable. Une vraie tête d’oeuf, c’est clair.

Mais une table est une table, alors rien n’empêche d’adapter tous ces plans à nos besoins. On peut modifier les matériaux, ajouter une rallonge, insérer un parasol, mettre des roulettes, bref, les possibilités sont infinies. Et si jamais on manque d’imagination, le sage tout nu, une tête d’oeuf bien connue sur le forum, a concocté un site consacré au barbecue en général, et au gros oeuf vert en particulier, dans lequel il présente un album photo de différentes tables, auquel nous comptons bien ajouter la nôtre, lorsqu’elle sera terminée :
Et oui, malheureusement, tous ces liens mènent vers des sites en anglais.

Modification: libellés; accoeufssoires

mercredi 24 mars 2010

Le gros oeuf vert est arrivé!

Le voici, le voilà, après les longs mois d’hiver, le gros oeuf vert enfin arrivé chez nous!

Je vous entends déjà: « Mais qu’est-ce qu'un gros oeuf vert? C’est nouveau? » Nouveau? Oui... mais non.

En fait, le gros oeuf vert tire ses origines du barbecue asiatique, nommé kamado par les Japonais. Il s’agit d’un four à convection d’épaisse céramique, en forme d’oeuf. Ce type de cuisson au charbon de bois naturel serait en usage depuis plus de 3 000 ans en Asie. Ce qui est nouveau, lorsqu’on joue dans les milliers d’années, c’est qu’il est désormais offert chez nous, c’est-à-dire en Amérique du Nord. Si aujourd'hui plusieurs entreprises se sont lancées dans la course aux consommateurs du kamado, le pionnier fut Ed Fisher, qui fonda la compagnie The Big Green Egg. D’où, vous aurez deviné, la couleur de la bête : un beau vert forêt.

Le gros oeuf vert, c’est plus qu’un simple barbecue, four, gril ou fumoir. Le gros oeuf vert, c’est également une communauté de têtes d'oeuf (ça ne s’invente pas), qui ne se réunit pas seulement sur le Web dans un forum, mais également lors des nombreux Eggfest qui sillonnent l’Amérique (Canada compris). Lors de ces oeufvènements, les têtes d'oeuf se rassemblent, cuisinent, discutent bouffe, brochettes, côtes levées, gigots d'agneau, tartes, gâteaux, biscuits, sautés au tofu, échangent des trucs, présentent leurs inventions connexes aux gros oeufs verts et s’amusent ferme. Une grande communauté de fanatiques, pour ne pas dire de lunatiques. Il semble que lorsqu’on devient adepte du gros oeuf vert, ou tête d’oeuf, c’en est presque fini de notre santé mentale, culinairement parlant!

Alors voilà, la bête est chez moi. Je ne suis toutefois pas encore officiellement une tête d’oeuf, étant donné que, pour aspirer à ce titre honorable, je devrai d’abord faire mon premier repas sur le gros oeuf.

À suivre...

Modification: libellés